Le fabricant de bijoux et de montres Maty, basé à Besançon, a annoncé jeudi un plan social qui prévoit la suppression de 54 postes et la fermeture de huit points de vente, conséquence de la crise des “gilets jaunes” et du coronavirus, selon la société.
(AFP)
Le fabricant de bijoux et de montres Maty, basé à Besançon, a annoncé jeudi un plan social qui prévoit la suppression de 54 postes et la fermeture de huit points de vente, conséquence de la crise des “gilets jaunes” et du coronavirus, selon la société.
Ce plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), annoncé aux partenaires sociaux le 27 août, prévoit une “réduction des effectifs de 54 postes”, soit 12 % des 450 salariés, a détaillé dans un communiqué l’entreprise bisontine. Au total, “20% des points de vente” Maty en France, “dont l’activité est structurellement déficitaire”, vont fermer, soit 8 sur 37, selon la même source.
Fondé en 1951
Fondée en 1951, spécialisé dans la distribution de bijoux et montres, Maty a fonctionné jusqu’au début des années 2000 sur le modèle de la vente par catalogue (VPC), un modèle qui a depuis décliné, rappelle le communiqué. Dès 1999, Maty a misé sur la vente en ligne via son site maty.com et a développé en parallèle son réseau de vente “physique”. Mais plusieurs facteurs (“hausse des métaux précieux”, “baisse des ventes”, “investissements consentis pour faire évoluer l’entreprise”…) ont fragilisé la société franc-comtoise “qui a enregistré depuis 2011 une baisse de 40 % de son chiffre d’affaires”, poursuit le communiqué.
Depuis 2018, l’enseigne dit également avoir subi les effets de la crise des “gilets jaunes”, notamment durant l’hiver 2018-2019, au moment des fêtes de fin d’année, “période cruciale pour les ventes de bijoux”, ainsi que la pandémie du coronavirus “qui a entraîné la fermeture (du) réseau de boutiques pendant près de 2 mois et la réduction de (la) vente à distance”, selon l’entreprise qui espère que le PSE lui “permettra de revenir à une situation bénéficiaire dès 2021” afin d’assurer “sa pérennité”.