L’entreprise EIMI est chargée d’ « étudier, réaliser et entretenir les installations de génie climatique, génie électrique et de cuisines professionnelles », annonce l’entreprise familiale créée en 1979 et dont le siège est à Technoland , à Étupes. Elle a « le souci permanent de l’optimisation énergétique et environnementale », glisse l’entreprise dans sa présentation, sur son site Internet.
C’est un partenaire de longue date du FC Sochaux-Montbéliard. Il devient partenaire principal du club pour les trois prochaines saisons. « Le logo d’EIMI s’affichera notamment sur la face avant des maillots de l’équipe première ainsi que la réserve du FCSM », annonce le club dans un communiqué de presse diffusé ce mercredi midi.
L’équipe première est engagée dans le championnat de National 1, après un été de tous les dangers et aux nombreux rebondissements. Il a conservé son statut professionnel, le centre de formation et son actionnariat a changé ; il a été vendu par les Chinois de Nenking à un projet piloté par Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez. De nombreux acteurs économiques et politiques locaux et de supporters, via Sociochaux, s’investissent dans ce nouveau chapitre du club. « Le FC Sochaux-Montbéliard remercie EIMI pour son engagement fort à ses côtés », commente le club.
Ce partenariat sera visible sur le maillot dès la 3e journée, contre le Red Star, ce vendredi, à Bonal.
EIMI compte plus de 1 000 collaborateurs et 28 implantations en France et Suisse romande et a enregistré un chiffre d’affaires de 239 millions d’euros en 2022. “Ce partenariat renforcé et conclu avec le FCSM s’explique par la passion profonde de notre famille pour le football en général et le FCSM en particulier”, ont déclaré Bartolino et Sandro Nardis, respectivement fondateur et actuel président de l’entreprise, dans un communiqué. “Le FCSM fait partie du patrimoine génétique du Nord Franche-Comté”, ajoutent-ils.
Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, Nedey, partenaire principal ces dernières années, se dit “surpris” par “l’inélégance de la méthode”. Beaucoup d’amertume se dégage du document. Il regrette également que le club s’écarte encore plus du “secteur automobile”. Le concessionnaire avait aussi formulé une offre pour un partenariat de 3 ans. Finalement non retenue. “Je regrette énormément de perdre Nedey, qui est un très bon partenaire. On n’a pas pu se mettre d’accord. Mais je l’ai eu et on va essayer de trouver un autre système de partenariat, car je souhaite franchement qu’on continue de travailler ensemble », a déclaré Jean-Claude Plessis à L’Est Républicain.