(AFP)
Selon l’ONG européenne Transport et Environnement, le nombre exact de projets d’implantations d’usines de batteries électriques automobiles répertorié en Europe s’élève à 54, alors que la France a inauguré ce mardi dans le Pas-de-Calais la première usine produisant sur son sol des batteries pour voitures électriques (lire notre article). L’Allemagne est en pointe avec 15 projets dans les cartons, suivie de la Hongrie (5 projets), de la France (4) et de la Norvège (4), selon le recensement de T&E.
Les deux plus gros projets sont l’usine du numéro un mondial des constructeurs de batteries pour véhicules électriques, le chinois CATL (Contemporary Amperex Technology) à Debrecen, en Hongrie (100 GWh par an) et celle du sud-coréen LG Chem à Wroclaw, en Pologne (125 GWh). L’usine Tesla de Berlin a pour objectif d’atteindre 50 GWh, mais pourrait pousser la production annuelle à 100 GWh, a avancé le PDG du groupe américain, Elon Musk.
En France, l’usine Automative Cells Company (ACC), détenue à parts égales par Stellantis, Mercedes-Benz et TotalEnergies, inaugurée mardi à Billy-Berclau dans le nord de la France, aura une capacité de production de 40 GWh en 2030, grâce à trois lignes de production de 13,5 GWh chacune.
La première sera effective d’ici fin 2024, selon le groupe. ACC a aussi un projet d’usine en Italie à Termoli, et un autre en Allemagne. En France, trois autres projets d’usines sont annoncés : celle du groupe sino-japonais Envision AESC qui doit ouvrir à Douai en 2024 (20 GWh) à côté de l’usine Renault, une troisième de 50 GWh avec la start-up française Verkor est prévue à Dunkerque, d’ici à 2030. Et une quatrième usine de batteries “solides” (technologie encore expérimentale), annoncée le 12 mai par le taïwanais ProLogium à Dunkerque, qui vise 2026 pour sa mise en service et 48 GWh de capacité.