(AFP)
“Grâce à la multiplication des nouveaux modèles plus abordables, les VE (véhicules électriques NDLR) devraient représenter près d’un quart des nouvelles voitures vendues”, estime dans un communiqué Marie Chéron, responsable des politiques véhicules à T&E France.
Après trois ans de forte progression, les ventes de modèles électriques ont atteint un plafond et la part de marché de ces véhicules a reculé à 12,5% depuis le début de l’année 2024. Des progressions aux Pays-Bas, en Espagne ou en Italie ne compensent pas le fort recul de l’Allemagne, premier marché européen, après la suppression surprise des aides à l’achat d’électriques dans le pays.
Aussi, certains constructeurs automobiles européens comme le français Renault demandent à l’Union européenne de décaler de deux ans l’application, prévue en 2025, de règles renforcées sur les émissions de CO2 des véhicules. Mais grâce à la multiplication de nouveaux modèles plus abordables (Citroën C3, Renault 5, Hyundai Inster), les constructeurs pourraient bien augmenter la part des véhicules électriques dans leurs ventes en 2025, ainsi que celle des hybrides rechargeables, selon T&E.
Il faut aussi que les Etats accompagnent les automobilistes dans la conversion à l’électrique, via le verdissement des flottes d’entreprises, mais aussi des mesures comme le “leasing social”, dont le renouvellement est attendu en France, ajoute le groupe de réflexion. Une étude présentée le 11 septembre par BMI Research (cabinet associé à Fitch) prévoit aussi une forte croissance des ventes d’électriques en Europe, poussée notamment par les achats des flottes d’entreprises et des opérateurs de location longue durée.