Le groupe européen Alstom a été retenu pour fournir les trains automatisés et les systèmes de signalisation dédiés au futur réseau de transport urbain de Montréal, dont le lancement est prévu en 2021, ont annoncé jeudi ses promoteurs.
Alstom est associé à la société canadienne d’ingénierie SNC-Lavalin sur ce projet de plus de 200 voitures devant relier l’aéroport de Montréal aux banlieues via le centre ville. Outre les rames, le contrat prévoit la livraison de systèmes d’information, de télécommunication et de conduite automatisée, ou encore des équipements des centres de contrôle.
La construction de ce nouveau Réseau express métropolitain (REM) coûtera 5% de plus qu’initialement prévu, soit 6,3 milliards de dollars canadiens (4,08 milliards d’euros), a précisé la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), principal investisseur (à hauteur de 47%) aux côtés notamment des gouvernements du Canada et du Québec (20% chacun). Le montant du contrat accordé à Alstom n’a pas été révélé. Initialement prévue à l’automne 2020, l’ouverture de ce nouveau réseau de transport électrique a donc été reportée à l’été 2021. Les travaux doivent débuter en avril et les premiers tests de circulation de rames pourraient intervenir fin 2020.
SNC-Lavalin et Alstom étaient opposés au groupe américain Parson, et au consortium formé par Hyundai, Thales et Bombardier, fleuron québécois des transports. “Il y aura d’autres occasions pour Bombardier”, a assuré le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard. “Il y a des activités encore pour un bon moment avec les trains du métro (montréalais). Il y aura des agrandissements de métro, peut- être de nouvelles lignes”, a-t-il relevé.
(AFP)