(AFP)
L’inquiétude règne dans certains ateliers alors que les ventes d’automobiles patinent et que les périodes de chômage partiel se prolongent. « Je donnerai à la mi-novembre la visibilité pour chaque site à trois ans », a indiqué M. Chéreau en marge du Mondial de l’automobile, devant lequel manifestaient des salariés jeudi.
Le sort de Poissy (Yvelines), la dernière grande usine de Stellantis en Ile-de-France, qui assemble les SUV Opel Mokka et DS3 Crossback, sera évoqué. Dans l’organisation du travail, le télétravail reste un « avantage compétitif » pour attirer de jeunes salariés, a assuré par ailleurs M. Chéreau, et il reste fixé à 50 % du temps travaillé pour les salariés qui y ont droit, soit entre deux et trois jours par semaine.
Le télétravail peut cependant être réorganisé avec « de la flexibilité, du bon sens et du pragmatisme », s’il y a un besoin de tenir des délais dans la conception ou la livraison de certains véhicules, a-t-il indiqué. Le plan d’actionnariat salarié va par ailleurs être étendu en novembre 2024 à la quasi-totalité des salariés du groupe à travers le monde, soit 230 000 personnes. Sans montant minimum, et avec un abondement de 100% du montant jusqu’à 1.000 euros, l’entreprise compte passer progressivement à 5% d’actionnariat salarié, contre 1,8% actuellement.