(AFP)
Mais les ventes d’automobiles ne retrouvent pas leurs valeurs d’avant-Covid et “la courbe est en train de se tasser, depuis le mois d’avril, on perd la dynamique de marché”, souligne Julien Billon d’AAAData. Après le mois de mai, le mois de juin affiche en effet une deuxième baisse consécutive, avec -4,79% et 181 000 véhicules vendus aux particuliers, selon les chiffres de la PFA.
Si les ventes de modèles essence et diesel sont en baisse, le mois de juin marque aussi un coup d’arrêt pour les ventes d’électriques, avec -11% sur un an (-2,3% si l’on prend en compte deux jours ouvrés supplémentaires en juin 2023). Le tassement du marché est notamment lié à “l’attentisme” des particuliers comme des entreprises, qui voudraient des modèles électriques moins chers et correspondant à leurs usages, dans les catégories compactes notamment.
Par ailleurs, les ventes d’électriques sont ralenties par les nouveaux critères du bonus à l’achat pour les véhicules électriques, qui excluent les modèles à succès fabriqués en Chine comme la Tesla Model 3, les MG et la Dacia Spring. Et le coup d’accélérateur donné par le “leasing social” début 2024 devrait bientôt s’essouffler. Dans ce cadre, le deuxième semestre s’annonce à la baisse, et l’année 2024 devrait rester sous 1,9 million de ventes.