La France va être encore sérieusement touchée par un plan de restructuration de General Electric, comme Le Trois l’a révélé ce jeudi 26 novembre. Près de 300 emplois sont menacés dans l’entité Steam Power (nucléaire et charbon), dont 240 à Belfort. « Par cette décision, GE confirme sa politique de démantèlement de ses activités en France et à Belfort », déplore Damien Meslot, maire de Belfort. « Au regard des plans annoncés, ce sont plus de 1 200 emplois directs que GE aura supprimé́ à Belfort sur les 4 300 personnes que comptait le site en 2015. Bientôt, il y aura moins de salariés de GE en France qu’avant le rachat de l’activité́ énergie d’Alstom », poursuit-il. Le maire de Belfort réitère son appel au président de la République. « Je suis sidéré́ que rien n’ait évolué́. En effet, si GE motive cette suppression d’emplois par l’arrêt de l’activité́ charbon, en réalité́ la majorité́ des salariés qui travaillent sur cette activité́ exercent également leur métier pour l’activité́ nucléaire. De source syndicale, seules 150 personnes travaillent uniquement sur le charbon à Belfort », glisse-t-il. Selon lui, c’est une « nouvelle atteinte » aux accords passés entre la France et General Electric. « Afin de protéger les intérêts de notre pays, il convient de structurer une filière française de l’énergie. C’est pourquoi, je réitère ma demande au Président de la République de créer un consortium, autour du groupe EDF, pour racheter les activités Énergie de GE stratégiques pour notre pays, notamment le nucléaire, l’hydroélectrique voire le gaz », indique Damien Meslot
Stellantis : à Sochaux, les syndicats tournent la page Carlos Tavares
Les syndicats de l’usine Stellantis de Sochaux réagissent à la démission de Carlos Tavares de son poste de directeur général du constructeur automobile. Ils appellent à la vigilance pour maintenir l’emploi en France, à réinvestir dans la R&D et à améliorer le dialogue social.
- Publié le 2.12.2024
- Thibault Quartier