PUB

GE Venora : le tribunal ne rendra sa décision que le 15 janvier 2026

Mobilisation des salariés d'Arabelle Solutions ce jeudi 26 septembre 2024.
Le verdict concernant la procédure judiciaire engagée entre la direction et les syndicats de GE Vernova sera connue le 15 janvier 2026. | ©Le Trois - E.C.
Décryptage

Le différend juridique opposant la direction aux syndicats de l'entité turbines à gaz de GE Vernova était étudié au tribunal ce jeudi 27 novembre. Le délibéré ne sera connu qu'en janvier 2026. La cause de la discorde : le mandat d’expert sollicité dans le cadre de la procédure de rupture conventionnelle collective engagée pour supprimer 42 postes.

Ce jeudi 27 novembre, le Comité social et économique (CSE) de GE EPF, l’entité turbines à gaz de GE Vernova, était convoqué au tribunal de Belfort. Une assignation en justice initiée par la direction de GE Vernova. Le dossier a été mis en délibéré et la décision sera rendue le 15 janvier 2026. 

En octobre, le CSE avait demandé que le plan de restructuration de l’entreprise – qui a l’ambition de supprimer 42 postes via une rupture conventionnelle collective (lire notre article) – soit classé comme « projet important ». Cela permet que la procédure fasse l’objet d’une expertise. La direction ayant refusé cette solution, le CSE a tout de même décidé de mandater un expert. En réaction, celle-ci a engagé un recours en justice contre le comité. « Cette expertise a été dénoncée au bout de trois jours par la direction », se remémore Christophe Carignano, secrétaire du CSE de GE EPF et élu CFE-CGC.

Deux scénarios pour le 15 janvier

Lors du rendu de décision le 15 janvier prochain, deux possibilités : soit le tribunal accorde l’expertise, soit elle ne l’accorde pas. « Si le juge nous donne tort, l’expertise tombe à l’eau », regrette Christophe Carignano. Dans ce cas-là, durant le temps de la procédure de rupture conventionnelle collective, le CSE n’a pas d’informations sur l’avenir. « Si une personne part, on ne sait pas comment ça va être géré », déplore le secrétaire du CSE. Il évoque également les secteurs dont la majorité des salariés vont partir. Chez les chefs de projet, il y aurait, par exemple, potentiellement le départ de cinq personnes sur onze. « La question légitime qu’on se pose, c’est de savoir si les six qui restent vont devoir reprendre seules les projets encore en cours », s’interroge Christophe Carignano. 

Si, le 15 janvier, le tribunal donne raison au CSE en considérant le plan comme un « projet important », il pourra alors choisir un expert. Comme l’explique Christophe Carignano, cet expert aura plusieurs missions : « Analyser tout le processus des 42 postes supprimés et chercher à évaluer l’impact que ça aura sur chaque service. » 

Au tribunal, jeudi, l’avocat de GE EPF a plaidé l’aspect légal, rappelle le syndicaliste. « La société GE EPF veut se réorganiser, elle décide d’utiliser le véhicule juridique de la rupture conventionnelle collective », poursuit Christophe Carignano. La rupture conventionnelle collective n’oblige pas à associer le CSE. Mais ce dernier estime que le plan dissimule en fait une restructuration d’ampleur, impliquant d’associer les représentants des salariés. Le CSE souligne ainsi l’importance du rôle des élus du comité d’informer et de prévenir les employés des réorganisations et des potentielles difficultés. 

Une convocation au tribunal décalée d’un mois et demi

Les accords entre le CSE et la direction concernant la rupture conventionnelle collective étant déjà signés, la procédure commence le 5 janvier 2026. Le rendu du tribunal de Belfort tombe le 15 janvier, soit dix jours après. « Je m’en suis étonné, la présidente aurait pu donner un délibéré plutôt au 18 décembre », regrette le secrétaire du CSE.

Initialement prévue le 9 octobre, la convocation au tribunal a aussi été décalée ce jeudi 27 novembre. Un changement que Christophe Carignano tient à soulever : « La demande de report, je pense que c’était stratégique. »  

Nos derniers articles

FC Sochaux : tout savoir avant le match de coupe de France à Sarre-Union

8e tour de la Coupe de France pour le FC Sochaux-Montbéliard, ce samedi 29 novembre, qui se déplace à Sarre-Union, équipe de Régionale 1. Après avoir sorti aux tirs au but Pontarlier au tour précédent, le FCSM veut éviter la sortie de route en ayant dans le viseur les 32e de finale et l’arrivée des clubs de Ligue 1.

Débrayage annoncé le samedi 29 novembre à la Fnac Belfort

La CGT et Sud ont lancé un mouvement de grève national pour les 28 et 29 novembre à la Fnac. Un débrayage est prévu ce samedi 29 novembre au magasin de Belfort, entre 14 h et 17 h.

Valdoie : Michel Zumkeller veut reconquérir la mairie

L’ancien député UDI Michel Zumkeller, maire de Valdoie de 2008 à 2017, repart en campagne pour les municipales 2026. Il veut reconquérir Valdoie.

Découvrez aussi

Accédez rapidement à une sélection d’articles locaux, proche de chez vous dans le Nord Franche-Comté

letrois articles

Soutenez Le Trois

Aidez-nous à installer et développer un site d’informations en accès gratuit dans le nord Franche-Comté! Letrois.info vous propose de l’info locale de qualité pour vous aider à comprendre les grands enjeux de la région de Belfort-Montbéliard-Héricourt, qui constitue un bassin économique et un bassin de vie au-delà des frontières administratives.

Le saviez-vous ?
Votre don est défiscalisable à hauteur de 66%.
En savoir plus

Newsletter

Recevez par email les principales
actualités du nord Franche-Comté,
ainsi que l’information « À la Une » à ne surtout pas manquer !

Vous pouvez vous désinscrire à tout moment. Pour en savoir plus, consultez la page des données personnelles

Proche de chez moi

Retrouvez les derniers articles en lien avec votre commune

Partout avec moi

Téléchargez notre application sur votre smartphone et restez informé !

Petites annonces immobilières

Toutes les annonces de nos agences partenaires

Kiosque

Retrouvez tous les hors-séries de la rédaction autour du nord Franche-Comté.
Emplois, immobilier, industrie… tous les sujets qui vous concernent !

Nouveau

Agenda

Retrouvez l’agenda des sorties, des animations, des spectacles, des expositions, des fêtes et des manifestations sportives dans le nord Franche-Comté.