Un temps idéal, de belles animations et des sourires. L’ambiance autour du stade Bonal est familiale ce vendredi 7 mars pour la réception de Nîmes et ce match dédié aux Sociochaux (lire notre article). Tout le monde s’arrête devant la fresque (voir photos ci-dessous). André vient au stade depuis 70 ans. “Ça rappelle des bons souvenirs. Je connais plus les anciens joueurs que les nouveaux”, lâche-t-il. Pour la rencontre du soir, il espère la victoire, comme tous les Sochaliens. “La situation actuelle est bien triste. Je ne sais pas d’où il vient, mais il y a vraiment un problème”, continue André, écharpe jaune et bleu autour du cou.
Quand vient la présentation des équipes, le stade est bien muet. Le début de match est timide. Sur le terrain, comme en tribune. Les ultras de la Tribune Nord Sochaux n’ont pas pu rentrer dans le stade en raison d’une « opération de police » selon un communiqué des Sociochaux. On entendrait presque les mouches voler dans ce stade Bonal pourtant bien garni. Il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent lors de la première période. Sochaux essaie, mais manque de justesse. Le bloc nîmois est bien compact, qui cherche et casse le rythme à chaque action. Il faut attendre la 38e minute pour voir la première frappe cadrée sochalienne. Après 45 minutes, le score est nul et vierge (0-0).
Communiqué officiel : Soutien à la TNS 🤝 pic.twitter.com/G45lkvx4XF
— Association Sociochaux (@sociochaux_asso) March 7, 2025
Un but contre le cours du jeu
La seconde période démarre dans la continuité de la première. Sochaux essaie, provoque, mais ne se montre pas vraiment dangereux. Alors que Nîmes n’a rien proposé durant 60 minutes, les “Crocos trouvent la faille sur un contre avec une belle tête d’Abdeljelil, l’attaquant de pointe. Ce but vient glacer un stade Bonal déjà bien froid.
Les Jaune et Bleu s’agacent sur l’arbitrage de Monsieur Barenton et réclament de nombreuses mains dans la surface de réparation. Il n’en est point. Frédéric Bompard, qui avait fait entrer l’attaquant Armand Gnanduillet à la pause, apporte de la fraîcheur sur le terrain. Nîmes de son côté recule encore.
Benchama ravive la flamme
Alors que Sochaux assiège une équipe nîmoise recroquevillée dans sa surface, l’ouverture est trouvée par Samy Benchama. Le milieu de terrain reprend un ballon à l’entrée de la surface filant tout droit dans la lucarne du gardien nîmois (1-1, 86e). De quoi enflammer le stade Bonal qui reprend espoir pour les dernières minutes. La clameur monte à chaque offensive sochalienne. Sochaux se jette corps et âme en attaque, mais sans succès. Sochaux et Nîmes se quittent dos-à-dos (1-1). Dixième match consécutif sans victoire pour le FCSM qui maintient ses quatre points d’avance sur la zone de relégation.
