Fabien Dorier
Vendredi 21 novembre, les joueurs sochaliens ont pris un coup de froid (lire notre article). Au sens figuré, s’entend, avec la première défaite de la saison au stade Bonal face au Dijon FCO. Cela arrive de trébucher à la maison, mais quand c’est lors d’un match au sommet, face à un voisin dans un stade rempli comme un œuf pour le dernier rendez-vous de l’année à domicile, ça fait forcément mauvais effet. La question du froid se pose aussi… au sens propre. Nul besoin d’être expert en météorologie pour savoir que notre région, pour aussi belle et rythmée par les événements liés à Noël qu’elle est en hiver, n’est pas la plus douce de France et la moins propice aux phénomènes de neige, verglas et autres joyeusetés.
Un hiver plus rude qu’ailleurs…
Quelles incidences l’hiver a-t-il sur la vie d’une équipe professionnelle de football ? Elles ne sont pas anecdotiques et les équipes du sud ou de l’ouest possèdent en cette période de l’année un avantage compétitif. Dans le nord Franche-Comté, on consacre plus de temps pour rechercher des terrains praticables pour l’entraînement, et le stress lié aux éventuels reports de matches ou les difficultés dans les moyens de transports peut pomper un précieux influx. Tout comme les blessures ou maladies de toutes sortes sont plus facilement contractables en hiver. Le paramètre n’est donc pas anodin pour le FC Sochaux-Montbéliard, dans une période de léger surplace (une seule victoire en quatre matches de championnat).
…et de solides arguments pour le contrer
Reste que le club sochalien compte dans sa manche quelques beaux atouts pour lutter contre les petits désavantages de l’hiver. D’abord, des structures de haut niveau que presque tous les clubs de National (et beaucoup de Ligue 2) peuvent lui envier : une pelouse chauffée, des jardiniers en nombre pour bâcher ou déneiger les pelouses, des terrains synthétiques au centre de formation, dont un est entièrement couvert, des accords avec des clubs locaux mettant à disposition leurs structures ou encore un staff médical de haut niveau. Autant de solides solutions aux problèmes posés par l’hiver. Même s’il revient aux joueurs, mis en bonnes conditions, d’ensuite gagner sur le terrain. Si possible en toute saison.
