Orion est un exercice majeur de l’armée française. Un exercice géant. D’une ampleur jamais réalisée. Jusqu’au 11 mars, il mobilisera jusqu’à 7 000 militaires de toutes les armées, sur 14 départements du sud de la France. L’exercice est en préparation depuis 2021 et se déroule sur terre, en mer et dans les airs.
L’étape 2023 « permet de redécouvrir les grands exercices en terrain libre, hors des camps militaires, et démontre l’adaptation constante aux enjeux de la conflictualité moderne », indique le ministère des Armées. Ce week-end, dans le cadre de la phase 2, des débarquements amphibies et aéroterrestres sont programmés sur la côte méditerranéenne. Ces manœuvre doivent permettre à l’armée française de se préparer à la haute intensité, ce type de combat opposant des forces armées régulières, comme on le retrouve en Europe depuis un an, en Ukraine. L’exercice permet « un entraînement en interarmées et en multinational », indique un communiqué de presse de la BA 116. « Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle) », ajoute le document.
Les Mirage 2000-5F du Groupe de chasse 01.002 « Cigognes » de la Base aérienne 116 de Luxeuil-Saint-Sauveur participent à cet exercice. « Dans ce cadre, les pilotes de l’escadron seront amenés à effectuer des vols au cours du week-end, les samedi 25 et 26 février 2023 », prévient la base aérienne. De nombreux mouvements sont donc à prévoir et de nombreux vols sont programmés.