Covid-19 : ne pas déprogrammer soi-même ses soins
Thibault Quartier | Publié le |

Pour affronter la 2e vague de la covid-19, les établissements hospitaliers sont obligés de s’adapter. Des déprogrammations d’activités non urgentes ont été demandé « pour permettre de prendre en charge le grand nombre de patients gravement atteints de la Covid-19 amenés à être hospitalisés dans les jours qui viennent ». « Ces déprogrammations relèvent de décisions médicales individuelles : elles reposent pour chaque patient sur une évaluation du risque de perte de chance par son médecin », insiste l’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté dans un communiqué de presse. Celle-ci insiste pour dire que les patients ne doivent pas être à l’initiative de déprogrammer eux-mêmes leurs soins. « La continuité des soins médicaux et paramédicaux est indispensable et ne peut être remise en cause que par un médecin qui évalue la situation de chaque patient », insiste l’ARS. « Les URPS (Unions régionales des professionnels de santé) médecins libéraux, infirmiers libéraux, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, orthophonistes, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, biologistes, orthoptistes ainsi que les Conseils régionaux de l’Ordre des médecins, des chirurgiens-dentistes, des masseurs kinésithérapeutes, des infirmiers, des pédicures-podologues, des pharmaciens d’officine, le Conseil interrégional de l’ordre des sages-femmes, la Fédération hospitalière de France (FHF), la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) et la Fédération des établissements hospitaliers et d’aide à la personne privés non lucratifs (FEHAP) se joignent à l’ARS pour inviter les patients à honorer leurs rendez-vous médicaux et paramédicaux, en ville comme à l’hôpital, et à poursuivre leur suivi médical pendant toute la période de confinement », termine l’ARS.
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