Quoi de mieux en ce printemps que de préparer des douceurs à déguster toute l’année ? Cette saison est le signe du renouveau et c’est aussi celle où l’on se projette pour les saisons suivantes.
Le printemps est propice à la cueillette des jeunes pousses, tendres et savoureuses, et c’est avec celles du merisier, le cerisier sauvage, qu’on prépare un vin aromatisé à déguster les beaux jours d’été.
Le merisier est un cerisier sauvage, qui teinte actuellement les bords de forêts de fleurs blanches. Pour notre recette, ce sont ses feuilles que nous allons rechercher. Ce vin peut se faire jusqu’à l’automne mais la saison idéale est le printemps. En effet, c’est lors de l’éclosion des bourgeons que les feuilles sont le plus concentrées en goût et en vertus médicinales.
Le mot “apéritif” signifie “qui ouvre l’appétit”. Nos anciens le savaient bien, les liqueurs d’avant et d’après repas n’étaient pas consommées que par gourmandise mais avant tout pour leurs vertus digestives ou “apéritives”. Ce n’est qu’au XIXe siècle, que peu à peu, sa consommation prend des airs festifs plus que curatifs. Comme tout alcool, il reste à consommer avec modération.