Une demie année que ce blog, l’An vert (retrouvez toutes ses chroniques), a vu le jour et une douzaine de chroniques sont venues apporter un peu de vert dans nos gestes quotidiens. Traditionnellement, le changement d’année est le temps des bilans et des vœux.
Une demie année que ce blog, l’An vert (retrouvez toutes ses chroniques), a vu le jour et une douzaine de chroniques sont venues apporter un peu de vert dans nos gestes quotidiens. Traditionnellement, le changement d’année est le temps des bilans et des vœux.
Si je dois poser un constat, de ces presque trois saisons à écrire et illustrer pour vous, je ne garderai que le plaisir d’avoir pu partager mes savoirs, apportant au plus grand nombre des astuces pratiques pour se lancer dans une vie un peu plus “green”. Et le secret espoir d’avoir pu encourager, entraîner, stimuler certains à faire de petits pas bénéfiques à la planète, mais à soi aussi.
Si je dois être plus concrète, j’admettrais que moi aussi, malgré plusieurs années “vertes” derrière moi, je continue à avancer pas à pas. Et j’avouerais qu’il y a des pas qui sont de francs succès et d’autres, de vrais flops. Et je concéderais qu’il n’est pas toujours évident de garder la motivation, de ne pas céder à la facilité ou la fatigue, de tenir bon face à un entourage réfractaire, de continuer à collecter, tester, expérimenter, améliorer, ou de ne pas se décourager face à un monde qui va trop vite et est bien trop destructeur…
Si je dois être sincère, je vous dirais que malgré ces moments de doutes ou de désillusions, il faut continuer à avancer. Pas à pas, il faut cheminer, en améliorant ses gestes, ses pratiques, ses achats, ses habitudes et se dire qu’à si bien avancer, d’autres finiront par suivre.
Et si je dois vous apporter quelque chose aujourd’hui, ça sera cette légende amérindienne, qui explique si simplement qu’on a tous notre rôle à jouer et que le moindre geste compte :
Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : “Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! “
Et le colibri lui répondit : “Je le sais, mais je fais ma part.”