« Le maintien des volumes de production et des activités de la R&D sont primordial pour la maison mère et le bassin d’emploi de notre région », salue la CFE-CGC dans son communiqué. « C’est un signe de bonne santé pour le groupe PSA et l’économie de la région », valide l’Unsa.
De son côté, la CGT est remontée contre le sort réservé aux 500 intérimaires. Elle évoque une « aberration » et une « honte. Elle trouve que c’est d’autant plus dommageable de « grossir les rangs de Pôle emploi » alors que « la direction programme des samedis et dimanche en heures supplémentaires ainsi que des allongements d’horaires sur toutes les séances de nuit du mois de décembre 2020 ».
Dans cette perspective, Force ouvrière déplore que des responsables d’unité ou des moniteurs se retrouvent à des postes d’opérateurs. Il faut arrêter « avec cette gestion de l’intérim minimaliste », dénonce Éric Peultier, de Force ouvrière. « Tout le monde est en souffrance », alerte-t-il. Il craint que certains soient déjà en train de mettre en place la configuration Sochaux 2022, alors que ni l’usine, ni la production ne sont dimensionnées pour. « On en est bien loin », poursuit Éric Peultier.
« L’accumulation des heures supplémentaires depuis la fin du premier confinement est épuisante pour les salariés », s’inquiète également l’Unsa. Force ouvrière déplore finalement que la séance de nuit programmée du 23 au 24 décembre soit maintenue. Et regrette que les messages soient contradictoires, de la part de la direction, sur la date de reprise en janvier. Cela crée « des tensions inutiles », termine le syndicat. Si le calendrier du mois de décembre est confirmé, la projection pour le mois de janvier n’est pour l’instant pas communiquée.