Selon l’Insee, les pertes d’emplois concernent tous les secteurs d’activité, sauf l’industrie agro-alimentaire, qui enregistre une hausse de 0,2 % ce trimestre. Dans l’hébergement-restauration, l’emploi se rétracte de 3,7 % ; ce sont les premiers chocs de la crise. « Le secteur des services aux ménages suit la même tendance, – 3,1 %, avec une contraction plus importante sur un an, – 4,1 % », constate également l’Insee. Sur un an, seuls l’agriculture, l’agroalimentaire et les services aux entreprises gagnent des emplois. La construction et le commerce, quant à eux, parviennent à stabiliser leurs effectifs terminent l’analyse de l’Insee.
Les pertes d’emplois s’observent dans tous les départements de la région Bourgogne-Franche-Comté. Le plus fort repli est enregistré dans le Territoire de Belfort, avec une baisse de 3,2 % des emplois. Ce département est pénalisé par le recul de l’intérim, qui a perdu 60 % de ses emplois. En volume, le département le plus touché est le Doubs, qui perd 5 200 emplois au premier trimestre.