Sur les six premiers mois de l’année, il s’est immatriculé 28,9% de voitures particulières neuves de plus que lors du premier semestre 2020, a précisé jeudi le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Mais ces quelque 922.600 automobiles ont représenté un volume encore de 20,89% inférieur à celui des six premiers mois de 2019, dernière période correspondante avant la pandémie.
Et signe que le secteur n’est pas encore remis de ce séisme, juin 2021 a été notablement moins bon que les mois correspondants de 2020 (-14,7%) mais aussi 2019 (-13,6%), selon les statistiques communiquées par le CCFA.
Côté constructeurs, Stellantis, alliance de PSA (Peugeot, Citroën, DS et Opel) et de FCA (Fiat, Jeep, Alfa Romeo…) a régné au premier semestre sur 34,5% du marché des véhicules particuliers, périmètre excluant les utilitaires, avec des immatriculations en hausse de 26,3% sur un an, légèrement sous la moyenne.
Son rival le groupe Renault, en pleine transition vers une stratégie davantage basée sur les marges unitaires que les volumes, n’a vu ceux-ci croître que de 15,4%, et sa part du marché français atteindre 23,4%. Les immatriculations de la marque « low cost » Dacia ont bondi de 54,7% tandis que celles de Renault restaient quasi stables (+4,3%).