Pour le moment, les tests étaient pratiqués sur les malades graves hospitalisés, les personnels soignants présentant des symptômes, en vue de les isoler des patients, les 3 premiers résidents symptomatiques des établissements médico-sociaux, ainsi que les patients fragiles : malades chroniques, femmes enceintes, pour surveiller leur évolution.
Comme nous l’annoncions mardi, la stratégie évolue dans les structures médico-sociales et les Ehpad en particulier. Elle est désormais élargie :
- à tout le personnel soignant, même sans symptôme, là où le virus fait son apparition chez les soignants ;
- et seulement s’il est possible d’aménager des unités dédiées aux seuls malades, à tous les résidents dans les établissements dans lesquels de premiers cas ont été́ confirmés.
Près de 65 établissements, surtout des Ehpad, ont été identifiés comme prioritaires, en accord avec les préfectures et les conseils départementaux. Ils « ont engagé le processus de dépistage des soignants et/ou des résidents. À ce stade, en moins de trois semaines, plus de 3 600 tests ont été́ réalisés » dans la région.