Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bougogne-Franche-Comté, a écrit un courrier à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Elle lui demande son soutien sur le projet de reprise par les salariés de l’activité.
Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bougogne-Franche-Comté, a écrit un courrier à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Elle lui demande son soutien sur le projet de reprise par les salariés de l’activité.
Au cœur de la procédure du plan de sauvegarde de l’emploi de l’entité hydro de General Electric à Belfort, des salariés ont déposé un projet de reprise Florange (lire notre article) le 14 décembre. Un projet refusé par la direction note Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional Bourgogne-Franche-Comté, dans un courrier adressé à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. « Cela confirme une fois de plus tout le mépris dont fait preuve GE vis-à-vis de ses équipes portant à l’origine des propositions constructives afin d’empêcher cette délocalisation d’activités hors de France », écrit-elle.
Le dossier publié par le magazine L’Obs, le 23 janvier, à partir d’un rapport de l’Institut de l’Université des Nations unies sur l’Eau, l’Environnement et la Santé (à découvrir ici) milite pourtant pour la conservation de ces compétences alors que le parc vieillit et que de la maintenance et de la restauration seront nécessaire très prochainement.
Fonds Maugis
La région Bourgogne-Franche-Comté « s’est engagée » à soutenir la création de cette entité. Si un apport personnel des salariés est envisagé, la Région doit débloquer une subvention dans le cadre du fonds de relocalisation et de transition vers une économie décarbonnée. Elle n’écarte pas non plus une entrée au capital de la société pour « sécuriser le démarrage ».
Marie-Guite Dufay sollicite Bruno Le Maire afin qu’il appuie ce projet, dans le cadre du fonds Maugis, afin d’accorder un nouvel appui financier à ce projet ; ce comité se réunit ce jeudi 28 janvier.
« L’activité visée est la maintenance et la réhabilitation d’alternateurs de grande puissance pour l’hydroélectricité et la fourniture de services associés », écrit la présidente dans son courrier. L’enjeu : maintenir des compétences sur le territoire et garantir une quinzaine d’emplois au démarrage, puis une quarantaine ensuite. C’est un dossier « stratégique » et « hautement symbolique » écrit-elle et souligne « l’intérêt de ce projet industriel pour le Nord Franche-Comté »