« L’État français, qui détient 13 % de PSA, cautionne cette opération d’optimisation fiscale. Au passage, les actionnaires des deux anciennes sociétés pourraient toucher plus de 3 milliards en dividendes exceptionnels », dénonce également EELV. Ce dernier demande si tous les actifs immatériels de PSA (brevets, marques), sont transférés également aux Pays-Bas, questionne aussi l’État sur le fait qu’il ait conscience que pour être rentable cette opération doit à terme être accompagnée de la suppression « de plus de 20 000 emplois ». Il s’interroge aussi sur le statut juridique de PSA France, une filiale de Stellantis.
Comme les syndicats, EELV s’inquiète des répercussions pour les salariés mais alerte surtout sur « l’effondrement probable des impôts de production de PSA France et en conséquence de l’appauvrissement de nos territoires », glisse-t-il, rappelant le précédent General Electric.