Europe Écologie Les Verts questionne « le rachat » de PSA par Fiat Chrysler
Thibault Quartier | Publié le |

Les actionnaires de PSA ont validé le principe de la fusion entre le constructeur français et le constructeur Italo-américain Fiat Chrysler Automobiles. À partir du 16 janvier, on parlera de Stellantis, l’organisation qui regroupera les 14 marques. Europe Écologie les Verts (EELV) y voit une opération « d’optimisation fiscale ».
Les actionnaires de PSA ont validé le principe de la fusion entre le constructeur français et le constructeur Italo-américain Fiat Chrysler Automobiles (FCA). À partir du 16 janvier, on parlera de Stellantis, l’organisation qui regroupera les 14 marques. Europe Écologie les Verts (EELV) y voit une opération « d’optimisation fiscale ».
On a souvent parlé de mariage entre égaux pour qualifier la fusion entre le constructeur français PSA et l’Italo-américain Fiat Chrysler Automobiles ; une fusion qui sera effective le 16 janvier et qui donnera naissance au groupe Stellantis. Cette fusion conduit à la création du 4e groupe automobile mondial pour le nombre de véhicules vendus et le 3e en termes de chiffre d’affaires. Cette dernière catégorie est dominée par le Japonais Toyota et l’Allemand Volkswagen.
Pour la commission Industrie Nord-Franche-Comté d’Europe Écologie Les Verts, cette fusion est plus complexe que ça. Et elle estime plutôt que FCA « rachète » PSA ; en termes boursiers, c’est le cas. Et de constater : « PSA n’est plus une société́ française. » Avant de poursuivre. « PSA disparait et est absorbé par une société́ néerlandaise. » Puis d’expliquer : « Du point de vue de ces deux constructeurs automobiles, il s’avère plus avantageux d’organiser une absorption de PSA par FCA puisque la holding FCA (Fiat Chrysler) [est] aux Pays-Bas depuis 2014 », explique le parti écologiste, avant de conclure que c’est « une pure opération d’optimisation fiscale ».
Effondrement des impôts de production ?
« L’État français, qui détient 13 % de PSA, cautionne cette opération d’optimisation fiscale. Au passage, les actionnaires des deux anciennes sociétés pourraient toucher plus de 3 milliards en dividendes exceptionnels », dénonce également EELV. Ce dernier demande si tous les actifs immatériels de PSA (brevets, marques), sont transférés également aux Pays-Bas, questionne aussi l’État sur le fait qu’il ait conscience que pour être rentable cette opération doit à terme être accompagnée de la suppression « de plus de 20 000 emplois ». Il s’interroge aussi sur le statut juridique de PSA France, une filiale de Stellantis.
Comme les syndicats, EELV s’inquiète des répercussions pour les salariés mais alerte surtout sur « l’effondrement probable des impôts de production de PSA France et en conséquence de l’appauvrissement de nos territoires », glisse-t-il, rappelant le précédent General Electric.
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