« Après la destruction illégale de deux lynx dans les Vosges et le Jura en janvier et mars dernier, cette opération est une bonne nouvelle pour cette espèce toujours très menacée », se réjouit le communiqué. Un plan national d’actions sera validé en 2020 en faveur de cette espèce, protégé au niveau international et national. C’est un enjeu majeur en France. « La destruction illégale d’une espèce protégée constitue un délit qui porte une atteinte grave à la biodiversité́ et qui est passible de peines dont la plus basse est de trois ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende », rappelle le communiqué.
On dénombre une centaine de spécimens en France, dont la majorité dans le massif du Jura. « Notre région a donc une responsabilité́ particulière vis-à-vis de cette espèce. La régression de l’habitat forestier et la diminution des proies ont entrainé́ le déclin de l’espèce à partir du Moyen Âge. Actuellement, les causes les plus importantes de mortalité́ sont les collisions routières et le braconnage », poursuit le communiqué. Un jeune lynx a également été relâché dans l’Ain.