Les données épidémiologiques baissent dans tous les territoires de la région Bourgogne-Franche-Comté. La pression reste forte dans les hôpitaux, notamment à l’hôpital Nord-Franche-Comté.
Les données épidémiologiques baissent dans tous les territoires de la région Bourgogne-Franche-Comté. La pression reste forte dans les hôpitaux, notamment à l’hôpital Nord-Franche-Comté.
Dans le nord Franche-Comté, le taux d’incidence est passé de 305 à 234 cas pour 100 000 habitants. Cette courbe diminue depuis début avril, mais elle a plus fortement infléchi cette semaine. Dans le région, le taux d’incidence est encore moins élevé : il s’élève à 191, contre 264 la semaine dernière. À l’échelle nationale, il s’établit à 214,7 pour 100 000 habitants. « L’incidence de l’épidémie poursuit sa lente décrue dans tous les départements de la région », analyse l’agence régionale de santé (ARS) dans son bulletin hebdomadaire.
Autre élément de satisfaction, le recul du taux de positivité des tests. Il est de 9 % à l’échelle du nord Franche-Comté, de 7,3 % dans le Territoire de Belfort et de 7,4 % en Bourgogne-Franche-Comté. En France, ce taux s’établit à 6,9 %.
85 patients à l’hôpital Nord-Franche-Comté
La pression reste élevée sur les hôpitaux. L’hôpital Nord-Franche-Comté accueille 85 patients pour des formes graves de la covid-19, contre 82 la semaine dernière, dont 53 en hospitalisation conventionnelle et 23 en réanimation, contre 22 la semaine dernière. Dans la région, 1 100 patients sont pris en charge, dont 180 en réanimation. Depuis le début de la pandémie, en 2020, 6 882 personnes sont mortes dans la région ; cette semaine 66 nouveaux décès sont à déplorer, contre 93 la semaine précédente.
Des opérations de dépistage grand public vont être prochainement organisées dans chaque département sur les marchés, gares et lieux publics. Les 135 médiateurs de lutte anti-covid seront déployés la semaine prochaine, y compris le jeudi de l’Ascension.
À partir de lundi, la vaccination est ouverte à toutes les personnes de plus de 50 ans et aux personnes de plus de 18 ans présentant des facteurs de comorbidités et les 16-17 ayant une pathologie à très haut risque de forme grave annonce l’ARS.