Des mesures d’exception ont été actées à partir de ce samedi 12 décembre, « pour qu’il y ait le moins de circulation de personnes au sein de l’établissement », note Pascal Mathis. « Il faut placer un coup d’arrêt », poursuit-il, « sans arrêter nos missions », pour éviter de placer l’hôpital Nord-Franche-Comté dans une situation de saturation qui conduirait à « une situation de blocage ». L’accès à l’hôpital est dorénavant interdit à tous les visiteurs, au moins jusqu’au 4 janvier. Quelques exceptions sont à prendre en compte : salle de naissance ; maternité ; néonatalogie ; pédiatrie ; service mortuaire. L’activité de consultation externe va être réduit, au moins de moitié annonce Pascal Mathis. Et des mesures internes sont aussi activées, en fermant les lieux collectifs à l’intérieur de l’hôpital. Il faut « réduire la circulation du virus », insiste-t-il.
Si l’établissement fait face à une situation tendue, la docteure Anne-Sophie Dupond se veut aussi rassurante sur la qualité des soins. Le personnel est présent en nombre suffisant, avec du matériel. « Il n’y a pas de rupture de la permanence des soins », confie-t-elle. Avant d’avouer aussi que les soignants sont « toujours en sprint ». Et ça fait plus de 9 mois que ça dure.