La présidente sortante arrive en tête au soir du premier tour. Elle indique vouloir « rassembler les forces de gauche ».
(AFP)
La présidente sortante arrive en tête au soir du premier tour. Elle indique vouloir « rassembler les forces de gauche ».
“Le combat est loin, loin d’être terminé”, a averti la présidente socialiste sortante de Bourgogne-Franche-Comté, Marie-Guite Dufay, malgré sa position en tête au premier tour des régionales, devant le RN. “Le combat est loin, loin d’être terminé. Le poids de cette abstention engendre une incertitude très forte” au second tour, dimanche prochain, a estimé la tête de liste PS-PCF-PRG.
Selon les résultats officiels sur près de 92% de bulletins saisis, Mme Dufay arrive en tête du premier tour, avec 26,32% des voix contre 23,73% pour le RN Julien Odoul, pourtant donné gagnant par l’ensemble des sondages d’avant le scrutin.
“Je pressentais cette gifle de l’abstention”, qui a atteint “64,57% dans la région”, a ajouté Mme Dufay, se disant “en recherche d’une alliance avec (sa) famille de gauche”.
La présidente sortante avait à plusieurs reprises, avant le premier tour, évoqué sa volonté de faire alliance avec la liste EELV de Stéphanie Modde (10,28% selon les résultats partiels) et la tête de liste d’extrême gauche Bastien Faudot (4,40%).
Décision demain matin pour LREM
“Réveillez-vous”, a pour sa part scandé Julien Odoul lors d’une conférence de presse à Dijon. “La victoire est possible dimanche, c’est vous qui allez la construire. J’appelle les électeurs républicains à faire barrage à la gauche. J’appelle les électeurs LR à se rassembler derrière ma candidature”, a-t-il ajouté, assurant qu‘”une abstention est une voix pour Macron”.
Selon les résultats partiels, le candidat LR Gilles Platret, qui a fait alliance notamment avec Debout la France, se classe troisième, avec près de 21%.
La tête de liste LREM, le maire de Nevers Denis Thuriot, arrivé quatrième avec 11,64% selon les résultats partiels, a indiqué qu’il “prendrait (sa) décision au plus tard demain matin” quant à sa stratégie de second tour.
Le candidat marcheur a nié que son faible score soit dû à un vote contre Emmanuel Macron. “Ce n’est pas un rejet du président de la République. Ce n’est pas un rejet du gouvernement”, a-t-il assuré.