L’ancien directeur risque une sanction pouvant aller d’un simple blâme à une révocation. Il sera rapidement remplacé par un directeur par intérim. Outre le directeur, un autre agent, qui a depuis quitté ses fonctions, a été mis en cause pour avoir organisé des soirées au sein de l’école, ce qui « a pu porter atteinte à la sécurité des personnes et des biens ». « Ce genre d’agissement dans une école est inacceptable », a insisté Mme Chassagne. Celle-ci a souligné que le ministère de la Culture avait été informé tout au long de la procédure.
Tous les éléments recueillis au cours de cette enquête administrative, au cours de laquelle plusieurs dizaines de personnels et d’étudiants ont été entendus, ont été transmis au procureur de la République, a précisé Mme Vignot. En revanche, par rapport à d’autres éléments qui avaient été soulevés, l’enquête a permis de conclure qu’il n’y avait « pas de faute dans la gestion budgétaire de l’établissement, même si elle peut être améliorée, et il n’y a pas de faits de racisme établis », selon Aline Chassagne. Mi-septembre, une page Facebook faisant écho au mouvement « Balance ton porc » avait été créée par un groupe d’étudiants de l’Isba pour dénoncer des faits de harcèlement ou d’agressions sexuelles commises, selon eux, par des « professeurs » et des « membres de l’équipe administrative », notamment pendant des soirées alcoolisées.