« Aussi paradoxal que ça puisse paraître, quand il y a des événements de cette nature, c’est parce que les policiers travaillent bien et éradiquent des réseaux », a-t-il ajouté. En 2019, « nous sommes passés ici à Planoise de 28 points de deal à 13 », a souligné le secrétaire d’État, précisant que 50 réseaux de trafic de stupéfiants avaient été démantelés en 2019 sur l’ensemble de la circonscription de Besançon. Il a « félicité » les policiers pour leur travail. « Cette action, nous allons la poursuivre de manière déterminée », a-t-il assuré, reconnaissant que « tous les problèmes ne sont pas réglés ».
Mi-janvier, le procureur de la République de Besançon, Étienne Manteaux, notait que les tirs à Planoise étaient « le signe d’une nervosité très importante des délinquants ». Il évoquait alors plusieurs hypothèses : « Des équipes déstabilisées par les investigations de police judiciaire en cours depuis un an, d’autres équipes essayant de s’installer ou une vrai lutte d’influence entre trafiquants d’envergure ». Selon le magistrat, le taux d’élucidation des affaires judiciaires à Besançon « est de près de 10 % supérieur à la moyenne nationale (39% contre 30%) ».