« C’est un plan tourné vers la jeunesse, explique Jean-Marie Girier, préfet du Territoire de Belfort. Au gré de cette crise, les jeunes ont été particulièrement impacté. » Ce plan vise donc à les accompagner vers l’emploi, mais aussi au cours de leur scolarité, en offrant des opportunités de découvertes professionnelles, alors que trouver un stage est un vrai casse-tête actuellement. Alors que l’on incite les entreprises à prendre des stagiaires, « ces organismes montrent l’exemple ».
Pour les services de police, cela a été un challenge que de proposer des stages, tant la particularité du contexte (confidentialité, matériel, enquête…) complique les accueils. Mais des propositions sont faites, même pour des étudiants. « Cela donne des perspectives d’insertion, professionnelle et citoyenne », apprécie le colonel Florian Villalonga, commandant du groupement départemental de gendarmerie nationale.
Salama, 20 ans, est en service civique à la préfecture pour 8 mois. Elle accompagne les visiteurs sur la plateforme de demandes de cartes grises et des permis de conduire. Son expérience lui a permis d’acquérir « de la maturité, des connaissance et de la confiance en soi ». Elle va reprendre ses études, un BTS gestion PME-PMI. Héloïse, de son côté, décide de tenter, après ses 8 mois de service civique, le concours de la fonction publique de catégorie C. Cette expérience lui a permis « de mettre un pas dans la vie active ».