Six ans après son rachat par GE, la branche énergie d’Alstom va redevenir française. Le chiffre de 273 millions de dollars est évoqué pour ce contrat. Et une visite d’Emmanuel Macron à Belfort est évoquée le jeudi 10 février par l’Elysée.
(AFP)
Six ans après son rachat par GE, la branche énergie d’Alstom va redevenir française. Le chiffre de 273 millions de dollars est évoqué pour ce contrat. Et une visite d’Emmanuel Macron à Belfort est évoquée le jeudi 10 février par l’Elysée.
Un conseil d’administration d’EDF doit se tenir ce lundi 7 février pour valider le rachat des activités nucléaires de General Electric (GE), a confirmé ce vendredi l’AFP auprès de sources proche du dossier, après des mois de tractations sous pression du gouvernement et avant une visite attendue, peut-être la semaine prochaine, d’Emmanuel Macron à Belfort, avec plusieurs annonces possible en plus de ce rachat (lire notre article).
Plus de six ans après le rachat controversé de la branche énergie d’Alstom par GE, promu par le ministre de l’Économie de l’époque, Emmanuel Macron, les activités nucléaires du groupe américain pourraient, en cas d’accord, revenir dans le giron d’un groupe français. Selon Les Échos de ce vendredi 4 février, un accord a été trouvé entre les deux groupes, selon lequel EDF débourserait 273 millions de dollars pour reprendre l’activité de turbines.
Une visite d'Emmanuel Macron envisagée jeudi à Belfort
Le conseil d’administration d’EDF aura lieu lundi en fin de journée, ont confirmé à l’AFP plusieurs sources syndicales, ainsi qu’un administrateur et une source proche du dossier. Si l’ordre du jour n’a été confirmé ni par EDF ni par Bercy, il intervient alors qu’une visite à Belfort du président Emmanuel Macron “sur le thème du nucléaire” est envisagé le 10 février, a dit l’Élysée à l’AFP, “si l’agenda international le permet”. Ce serait l’occasion pour le président pro-nucléaire de mettre en valeur ce retour au sein du groupe français d’une activité cruciale pour l’avenir de la filière nucléaire française.
Le principal site de GE Steam Power se trouve à Belfort. C’est là que sont fabriquées les turbines Arabelle qui équipent les centrales nucléaires françaises. Lors d’un comité social et économique central qui s’est tenu vendredi, des élus ont interrogé le président du groupe EDF Jean-Bernard Lévy sur une éventuelle conclusion prochaine de ce dossier, lequel s’est montré “très évasif”, selon une source syndicale à l’AFP.
Il a fallu plusieurs mois pour conclure les négociations. EDF et GE avaient officiellement annoncé en septembre dernier mener des “discussions exploratoires” en vue d’un éventuel rachat des activités nucléaires de GE Steam Power.