La future remplaçante de la Peugeot 5008 sera assemblée à l’usine Stellantis de Sochaux, comme son homologue Peugeot 3008, a-t-on appris auprès de la direction de l’usine, ce jeudi 27 janvier.
La future remplaçante de la Peugeot 5008 sera assemblée à l’usine Stellantis de Sochaux, comme son homologue Peugeot 3008, a-t-on appris auprès de la direction de l’usine, ce jeudi 27 janvier. mis à jour le 27 jnvier à 15h15.
Le nouvel outil industriel de l’usine Stellantis de Sochaux démarre le 7 février. Cette nouvelle chaine mono-flux sera capable d’assembler six silhouettes différentes de véhicules, grâce à la future plateforme STLA Medium, la plus répandue sur les modèles des 14 marques du groupe Stellantis. Cette plateforme permet de produire des modèles thermiques, hybrides et électriques. Et ce jeudi 27 janvier, à l’occasion d’un comité social et économique (CSE), les salariés ont appris qu’ils enregistraient l’assemblage de la future remplaçante de la Peugeot 5008.
En mai 2020, la direction avait déjà annoncé la production de la future génération du Peugeot 3008 (lire notre article). « L’avenir du site de Sochaux est désormais très clair avec un nouveau process au meilleur niveau européen et deux nouveaux modèles à venir sur le marché porteur des CSUV, contribuant ainsi de manière significative à la stratégie d’électrification de Stellantis », note la direction. Le site de Sochaux a même été choisi comme « site unique » de production pour ce modèle annonce Éric Peultier, de Force ouvrière. Ce que confirme aussi la CFDT.
Cette nouvelle « vient compléter la visibilité sur l’activité de production de notre établissement », apprécie la CFE-CGC, par la voix de Laurent Oechsel. « Les salariés de l’usine de Sochaux auront pour les années à venir de l’activité avec la production de la nouvelle 3008 et 5008, l’intégration de la nouvelle plateforme multi-énergie, le démarrage de la nouvelle ligne de production du montage et la suite des travaux sur les autres ateliers », détaille-t-il. « Cela fait plus de 110 ans que les Sochaliens créent, fabriquent, montent des voitures, rappelle Éric Peultier. Cela va encore durer quelques années. » Selon lui, cela garantit une production « jusqu’à horizon 2030 ».
Laurent Oechsel estime également que si le site a été retenu c’est pour « les compétences » et « les efforts » des salariés. “Les salariés ont été mis durement sous contraintes ces derniers mois avec des mobilités, de la flexibilité, des allongements d’horaire, des séances supplémentaires”, détaille Benoit Vernier, de la CFDT. La CFE-CGC attend que cet investissement soit récompensé lors des négociations annuelles obligatoires (NAO), bientôt programmées. Éric Peultier attend à présent un investissement « sur le social ». Il espère aussi l’annonce de « relocalisations », « pour que l’ensemble des sous-traitants et des salariés du nord Franche-Comté en bénéficient ».