Le sénateur du Territoire de Belfort, Cédric Perrin, a participé à l’assemblée parlementaire de l’organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), à Lisbonne (Portugal). Il a alerté sur la nécessité de maîtriser la course à l’armement.
Le sénateur du Territoire de Belfort, Cédric Perrin, a participé à l’assemblée parlementaire de l’organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan), à Lisbonne (Portugal). Il a alerté sur la nécessité de maîtriser la course à l’armement.
Cédric Perrin, sénateur Les Républicains (LR) du Territoire de Belfort, vice-président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées du Sénat est également rapporteur général de la commission défense et sécurité et de l’assemblée parlementaire de l’organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) depuis octobre 2019 (notre article).
Du 8 au 11 octobre s’est tenu la 67e session annuelle de cette assemblée parlementaire, rassemblant des parlementaires des pays membres de l’Otan. Cela s’est déroulé à Lisbonne, au Portugal. Le sénateur a alerté une nouvelle fois sur « l’avenir de la maîtrise internationale des armements ».
« Notre monde se fait de plus en plus imprévisible et l’environnement sécuritaire international évolue très rapidement », observe-t-il dans un communiqué de presse adressé aux rédactions. Puis d’ajouter : « Des comportements nouveaux – notamment de la part des Chinois et des Russes qui développent de manière significative et à une cadence sans précédent leurs forces nucléaires – doivent nous préoccuper. » De ce constat il invite à formuler « une réponse mondiale en faveur d’une maîtrise des armements »
« Le moment est venu »
Selon Cédric Perrin, cette démarche apporterait de la « transparence » et de la « prévisibilité dans les relations entre adversaires potentiels qui se livrent aujourd’hui à une course aux armements », estime-t-il dans ce document. « Sans cette maîtrise des armements, les montées en puissance rapides et secrètes de certains États susciteraient des risques réels et bien concrets pouvant aller jusqu’à la guerre », redoute le sénateur.Des politologues, comme l’Américain Graham Allison, estime que les risques de guerre entre États sont probables, notamment entre les États-Unis et la Chine, sur fond de concurrence économique.
« Le moment est donc venu d’entamer un dialogue avec la Chine et la Russie afin de se mettre d’accord sur un cadre de maîtrise des armements. Très concrètement, au lieu et place d’un grand accord unique, il pourrait se traduire par plusieurs accords, plus souples et évolutifs, dont chacun serait consacré à un seul volet de la maîtrise des armements », préconise le sénateur.