Charles Demouge, président de Pays de Montbéliard Agglomération, a retiré leur délégation aux deux vice-présidents du groupe Indépendant et Solidaire, Nicolas Pacquot et Nadine Mercier, apprend-t-on de sources concordantes.
Charles Demouge, président de Pays de Montbéliard Agglomération, a retiré leur délégation aux deux vice-présidents du groupe Indépendant et Solidaire, Nicolas Pacquot et Nadine Mercier, apprend-t-on de sources concordantes. – mis à jour le 17 mars à 17h32
« Je vous informe que je viens de procéder au retrait des délégations de Madame Nadine Mercier et de Monsieur Nicolas Pacquot, Vice-Présidents de Pays de Montbéliard Agglomération », écrit Charles Demouge, président Les Républicains de Pays de Montbéliard Agglomération (PMA), dans un courrier adressé à tous les élus communautaires et que Le Trois a pu consulter, en date du 17 mars.
Le président de Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) informe que « cette décision sera exécutoire à compter du 18 mars 2021 », poursuit-il dans un lettre qui fait l’économie des justifications.
Nicolas Pacquot, maire d’Étouvans, a été élu 3e vice-président de l’agglomération le 11 juillet, lors d’une élection rocambolesque (notre article). Il était en charge du numérique. Nadine Mercier, 8e vice-présidente, élue à Valentigney, était en charge de la politique agricole et du projet alimentaire territorial. Les deux sont membres du groupe Indépendants et solidaires. Malgré des accords entre Charles Demouge, Marie-Noëlle Biguinet et Martial Bourquin (non officiellement), la liste menée alors par Nicolas Pacquot avait réussi à placer deux vice-présidents dans l’exécutif de l’agglomération ; initialement, alors qu’il avait terminé 2e au premier tour du scrutin pour élire le président, aucune vice-présidence n’était proposée à son groupe.
Tension
Jeudi dernier, le conseil communautaire avait été très houleux(notre article). Les deux vice-présidents n’avaient pas voté en faveur du budget soumis par Charles Demouge. « Cette majorité est une comédie qui ne fait plus rire personne », avait lancé Nicolas Pacquot. « Un tel discours est affligeant dans un tel moment ; c’est presque une parodie », avait répondu le socialiste Damien Charlet, 2e vice-président, en charge des mobilités.
Les répercussions seront nombreuses sur le fonctionnement de la collectivité. Et quid des sujets lancés dans le cadre du projet de mandat concernant le numérique et l’agriculture et de l’alimentation.
S’ils restent vice-présidents, ils n’auront plus d’indemnité de vice-président, du fait du retrait de leur délégation observe une source au fait de la gestion des collectivités territoriales. Ils toucheront une indemnité de conseiller communautaire.