Après un ralentissement de la production au mois de novembre, avec le second confinement, le rythme reprend à l’usine PSA de Sochaux. Le planning initialement prévu est confirmé pour le mois de décembre ; les samedis sont travaillés. L’équipe VSD n’est pas encore programmée. Celle de nuit est maintenue. Les syndicats regrettent l’absence des intérimaires.
Après un ralentissement de la production au mois de novembre, avec le second confinement, le rythme reprend à l’usine PSA de Sochaux. Le planning initialement prévu est confirmé pour le mois de décembre ; les samedis sont travaillés. L’équipe VSD n’est pas encore programmée. Celle de nuit est maintenue. Les syndicats regrettent l’absence des intérimaires.
« On se remet dans le cas de figure d’avant confinement », se réjouit un responsable de la communication de PSA. À l’occasion de comité social et économique (CSE), organisé ce jeudi 26 novembre, le calendrier de production de l’usine PSA de Sochaux du mois de décembre a été dévoilé. On retrouve le calendrier initial, envisagé avant le confinement, exception faire de l’équipe VSD, qui devait revenir à partir du 13 novembre.
L’équipe de nuit est confirmée, alors que des inquiétudes planaient à la suite de la fermeture des concessions. Des rumeurs courraient même que l’usine fermerait plus tôt pour les congés de Noël, programmés du 23 décembre au soir jusqu’au 5 janvier au matin.
Les samedis 5, 12 et 19 sont travaillés pour les deux tournées de journée du système 2 (3008, 5008 et Opel Grandland X), comme c’était programmé à l’origine. Pour l’équipe de nuit, le dimanche 20 décembre sera également travaillé. Et toutes les séances de travail sont prévues en adoptant l’option « flexibilité », qui permet de travailler 37 minutes supplémentaires en fin de séance, pour assurer plus de production (22 minutes le vendredi soir).
Production normale pour la 308
Sur le système 1 (308), le calendrier est standard, sans séance supplémentaire ni l’option « flexibilité ». La production de la 308 est amenée à être arrêtée prochainement ; dans le cadre de Sochaux 2022, cette production n’intègrera pas le système de mono-flux. Une seule équipe travaille sur ce système, contre 1,5 il y a encore quelques semaines.
Ce retour à « la normale » doit permettre d’accompagner la sortie du 3008 restylé, dont la demande sur le marché s’annonce prometteuse.
Intérimaires
« Le maintien des volumes de production et des activités de la R&D sont primordial pour la maison mère et le bassin d’emploi de notre région », salue la CFE-CGC dans son communiqué. « C’est un signe de bonne santé pour le groupe PSA et l’économie de la région », valide l’Unsa.
De son côté, la CGT est remontée contre le sort réservé aux 500 intérimaires. Elle évoque une « aberration » et une « honte. Elle trouve que c’est d’autant plus dommageable de « grossir les rangs de Pôle emploi » alors que « la direction programme des samedis et dimanche en heures supplémentaires ainsi que des allongements d’horaires sur toutes les séances de nuit du mois de décembre 2020 ».
Dans cette perspective, Force ouvrière déplore que des responsables d’unité ou des moniteurs se retrouvent à des postes d’opérateurs. Il faut arrêter « avec cette gestion de l’intérim minimaliste », dénonce Éric Peultier, de Force ouvrière. « Tout le monde est en souffrance », alerte-t-il. Il craint que certains soient déjà en train de mettre en place la configuration Sochaux 2022, alors que ni l’usine, ni la production ne sont dimensionnées pour. « On en est bien loin », poursuit Éric Peultier.
« L’accumulation des heures supplémentaires depuis la fin du premier confinement est épuisante pour les salariés », s’inquiète également l’Unsa. Force ouvrière déplore finalement que la séance de nuit programmée du 23 au 24 décembre soit maintenue. Et regrette que les messages soient contradictoires, de la part de la direction, sur la date de reprise en janvier. Cela crée « des tensions inutiles », termine le syndicat. Si le calendrier du mois de décembre est confirmé, la projection pour le mois de janvier n’est pour l’instant pas communiquée.