66 sur 100
C’est le score obtenu par les entreprises, dans ce baromètre du Crédit agricole avec le CSA, sur la connaissance des sujets énergétiques et environnementaux ; 500 entreprises ont été sollicitées. L’enjeu est connu. Par contre, seulement deux tiers déclarent connaître les différentes réglementations en vigueur. 98 % disent connaître le bilan carbone et 57 % le décret tertiaire. À 76 %, les entreprises ne connaissent pas, par contre, le décret BACS, qui porte sur les systèmes d’automatisation et de contrôle des bâtiments. Le sujet est mieux maîtrisé par les entreprises de plus de 80 salariés (notre article). Il y a un an, ce score était de 67 sur 100. Il a légèrement reculé.
95 %
95 % des entreprises interrogées suivent leur consommation d’énergie, mais peu de moyens sont dédiés relève le baromètre du crédit agricole et du CSA, porté par quatre caisses régionales : Franche-Comté, Centre-Loire ; Champagne-Bourgogne ; et Centre-Est. Cela représente 14 départements. Pour le suivi des consommations, seulement 28 % des entreprises ont recours à une plateforme, sinon 89 % le font à l’aide des factures et 45 % utilisent un tableur. Le sujet est pris en main, mais le score obtenu sur la gestion de l’énergie dans ce baromètre n’est que de 57 sur 100. Ce score grimpe à 74 quand on regarde les entreprise de plus de 80 salariés. La régulation énergétique se cantonne, également, à des actions très simples : programmation horaires (66 %), bridage des températures (62 %). Surtout, une entreprise sur deux utilisent du fioul ou du gaz, soit des énergies fossiles et seulement la moitié d’entre elles envisagent de changer d’énergie ; l’électrification est pourtant l’un des leviers de décarbonation les plus puissants (lire notre article).
53 %
À peinte plus d’une entreprise sur deux a réalisé un audit énergétique, un bilan carbone au cours des trois dernières années. Et 68 % n’ont pas de plan d’actions. La mise en place d’une stratégie de la transition énergétique est extrêmement faible. Dans ce point, les entreprises obtiennent un score de 36 sur 100 dans le baromètre. Lorsqu’elles engagent des actions, 82 % font du remplacement de leds. La mise en place d’un système de gestion technique du bâtiment ne concerne que 14 % des structures. « Il y a un décalage entre la priorité que les entreprises considèrent accorder aux actions d’efficacité énergétique en leur donnant la note de 6,5/10 et la réalité de leurs pratiques », observe le baromètre. Pis, par rapport à 2024, on observe une hausse de 7 points de la part des entreprises réfractaires à mettre en place un plan d’actions.
21 %
21 % des entreprises sont membres d’un organisme traitant de sujets environnementaux (clubs de dirigeants, associations, groupe de travail…). Plus de deux tiers des entreprises n’ont pris aucune mesure pour accompagner les déplacements domicile-travail de leurs salariés, ni leurs déplacements professionnels. Et la motivation pour agir est d’abord celle de répondre aux contraintes réglementaires (73 % des entreprises) et pour réduire ses dépenses d’énergie (86 %). Sur ce volet responsabilité, le baromètre a mis une note de 40 sur 100. Le contexte politique et international contribuent indéniablement à ce recul.