Le premier cas autochtone de Chikungunya a été recensé le 8 août, à Dijon, rappelle l’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté, dans un communiqué de presse. Désormais, près de dix cas ont été recensés. « Ces cas concernent des personnes domiciliées dans le même quartier, dont un enfant scolarisé. Leur état de santé n’inspire pas d’inquiétude », informe l’ARS. Un autre cas est en cours de confirmation.
Les actions préventives et de contrôle se poursuivent assure l’ARS. Des pièges ont été posés dans les cours de trois écoles du quartier, en alternative au traitement par produits. « Ces mesures préventives immédiates sont déployées sur des secteurs ciblés autour des lieux de passage des personnes malades, zones potentielles de transmission par l’intermédiaire du moustique-tigre », détaille l’ARS.
Surveillance renforcée jusqu'en novembre du chikungunya
La période de surveillance renforcée se poursuit jusqu’en novembre. Chacun « est acteur de la lutte contre les moustiques-tigre, en se protégeant des piqûres et en évitant leur prolifération », replace l’ARS.
Se protéger des piqûres
-Utiliser un répulsif cutané, particulièrement le matin et en fin de journée
-Porter des vêtements couvrants et amples
-Utiliser des moustiquaires pour les nouveau-nés ou les personnes alitées
Éviter la prolifération des moustiques
Ne pas laisser d’eau stagnante chez soi :
–Vider (une fois par semaine) coupelles et soucoupes sous les pots de fleurs, gamelles des animaux, replis des bâches, seaux, pieds de parasol…
–Couvrir hermétiquement les récupérateurs d’eau
–Ranger (à l’abri de la pluie) les jouets, brouettes, seaux, arrosoirs
–Entretenir les gouttières, rigoles, chenaux…
–Jeter déchets et pneus usagés.
En cas de symptômes évocateurs (fièvre, douleur musculaire ou articulaire, maux de tête, éruption cutanée) : consulter un médecin.
- Pour répondre aux questions, tél. : 0805 200 550 (8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h, 7 jours sur 7.