Ce jeudi 14 mai, les premiers élèves de l’académie retrouvent le chemin des bancs de l’école, dans le cadre du déconfinement progressif entamé le 11 mai. Le recteur de l’académie de Besançon, Jean-François Chanet, revient sur les enjeux de cette décision de reprise.
Ce jeudi 14 mai, les premiers élèves de l’académie retrouvent le chemin des bancs de l’école, dans le cadre du déconfinement progressif entamé le 11 mai. Le recteur de l’académie, Jean-François Chanet, revient sur les enjeux de cette décision de reprise.
Les premiers élèves de l’académie retournent à l’école ce jeudi 14 mai. Une étape forte du déconfinement progressif entamé lundi 11 mai. « La lutte contre les inégalités a toujours été́ l’une des premières missions de l’École dans notre République, indique le recteur d’académie, Jean-François Chanet, dans un message aux élèves et parents d’élèves des écoles primaires. C’est la fidélité́ à ce combat de toujours pour le droit à l’instruction de chaque enfant qui a justifié́ cette décision. » Pour le recteur, il « importe » que les plus fragiles, les élèves en situation de handicap, les élèves décrocheurs ou en risque de décrochage « retrouvent le chemin de l’école ». « Il faut aussi consolider les acquis pour celles et ceux qui se trouvent à un moment charnière de leur scolarité́ », insiste-t-il. Grande section de maternelle, CP et CM2. Ces élèves sont prioritaires pour reprendre l’école. « La circulation du virus est toujours active. Nous nous devons donc de rester vigilants et de prendre toutes les précautions nécessaires. La santé des élevés comme de tous les adultes qui les accueillent dans les écoles est et restera notre première priorité́ », indique le recteur.
Choix des familles, mais instruction obligatoire
« Les professeurs prendront le temps de dialoguer avec les élèves pour expliquer la situation, les nouvelles règles de vie à l’école, écouter ce que chacun a à dire de sa vie pendant ces deux mois », déclare Jean-François Chanet. La volonté est de consolider les acquis et d’aider ceux qui n’ont pas pu continuer à travailler. « Cette rentrée ne sera pas la même pour tous, prévient le recteur. La liberté́ est laissée à chaque école d’organiser les emplois du temps jusqu’aux vacances. Les apprentissages se poursuivront soit en classe, soit à distance, comme pendant le confinement, soit encore dans le cadre d’activités sportives et culturelles qui vont être organisées en partenariat avec les collectivités. »
Le retour à l’école repose sur le libre choix laissé à chaque famille. « Cependant, il ne doit y avoir aucune exception à l’obligation d’assurer [l’instruction] à chaque enfant, en classe ou à la maison, prévient le recteur. Si l’enfant n’est pas dans sa classe, il doit donc rester en lien avec son école et suivre un enseignement à distance obligatoire. »