Selon le syndicat SNP-FO, deux frères s’en sont pris à quatre surveillants alors qu’ils venaient d’apprendre qu’ils devaient être séparés de cellule.
(AFP)
Selon le syndicat SNP-FO, deux frères s’en sont pris à quatre surveillants alors qu’ils venaient d’apprendre qu’ils devaient être séparés de cellule.
Quatre surveillants ont été violemment agressés vendredi à la maison d’arrêt de Besançon par deux détenus « d’une même fratrie » qui refusaient d’être séparés, a-t-on appris samedi de source syndicale.
L’agression s’est produite vendredi après-midi, a indiqué dans un communiqué le syndicat SNP-FO.
Les deux hommes se trouvaient dans la même cellule, mais devaient être séparés « suite à un incident survenu » jeudi, selon le communiqué. Selon le SNP-FO, les quatre surveillants venus les séparer ont alors essuyé « une débauche de violence » de la part des deux détenus, qui ont cassé « deux côtes » à un surveillant et brisé une dent à un de ses collègues. Les deux autres surveillants ont été touchés à une main pour l’un et aux « cervicales » pour l’autre », selon le syndicat.
« Il faut mettre un terme à cette banalisation d’agressivité qui malheureusement s’amplifie au fil des mois et des années », insiste SNP-FO dans son communiqué, exigeant le placement de deux détenus en « quartier disciplinaire » ainsi qu’une « peine pénale exemplaire ».
A l’image des autres établissements pénitentiaires, la maison d’arrêt de Besançon, qui dispose d’environ 280 places, est soumises depuis mi-mars à diverses restrictions en raison de l’épidémie de coronavirus, comme l’arrêt des parloirs et des activités collectives.