Les indicateurs journaliers de suivi de l’épidémie de covid-19 en Bourgogne-Franche-Comté annoncent 1 283 hospitalisations, dont 217 en réanimation. On enregistre 2 088 patients de retour à domicile. On déplore à présent 753 décès en milieu hospitalier, auxquels s’ajoutent 552 décès recensés par Santé publique France dans les établissements médico-sociaux de la région. « Face à la crise sanitaire, une garantie de financement a été́ mise en place en faveur de l’ensemble des établissements, pour que les déprogrammations d’activité́ et les effets du confinement n’entraînent pas la chute de leurs ressources », indique l’agence régionale de santé dans son communiqué. « Pour le mois de mars, près de 31,5 millions d’euros sont ainsi alloués à plus de 40 établissements privés de la région, en vue d’atténuer les conséquences financières de la déprogrammation massive d’activité́ qu’ils ont opérée, précise l’ARS, avant de remarquer : Cette enveloppe constitue une avance remboursable sur facturation ultérieure. » 4,5 millions d’euros sont aussi versés dès à présent à des établissements publics en grande difficulté́, en anticipation des aides nationales en trésorerie attribuées en fin d’année. « Enfin, 22 millions d’euros sont versés à près d’une vingtaine d’établissements de santé de Bourgogne-Franche-Comté, qui ont fait face à des dépenses spécifiques à la lutte contre l’épidémie (investissement en matériel, équipements professionnels, travaux, système d’information, rémunération de temps de travail supplémentaire…), complète l’ARS, qui précisent : Ces crédits interviennent en plus des recettes programmées pour les établissements par la loi de financement de la sécurité́ sociale pour 2020 et seront complétés par une garantie de financement calculée sur les recettes antérieurement perçues par les établissements. »
PMA : l’inquiétude croissante des élus face aux départs et à la pénurie de médecins généralistes
Dans le pays de Montbéliard, les élus s’alarment, après le départ de trois médecins de Pont-de-Roide vers Anteuil. Ce problème, pour eux, est plus vaste. C’est celui d’une pénurie médicale qui ne cesse de s’accroître alors que 52% des médecins de l’agglomération ont plus de 55 ans.
- Publié le 2.05.2024
- Eva Chibane