(AFP)
Les immatriculations de voitures électriques ont progressé en volume en février 2024 (106 187 unités, +9% sur un an) comme l’ensemble du marché (883 608 unités, +10,1%), par rapport à un mois de février 2023 encore freiné par les pénuries de pièces électroniques.
Plus dynamiques que les électriques, les voitures hybrides ont emporté le gros de la croissance des ventes dans la plupart des pays avec 255 511 unités vendues (+24,7% sur un an). Les hybrides représentent désormais 28,9% du marché et talonnent de plus en plus les voitures à essence avec leurs 35,5% de parts de marché (313.821 unités, +6,1%). Alors que la vente de voitures à moteur thermique va être interdite en Europe en 2035, tous les constructeurs ont musclé leur offre de voitures hybrides et électriques.
Mais les hybrides restent pour le moment plus accessibles que les électriques, et plus polyvalentes. Les voitures diesel poursuivent leur baisse (113 891 unités, -5,1%), malgré un léger rebond en Allemagne. Elles représentent 12,9% du marché. Toutes motorisations confondues, le marché des voitures neuves a progressé de 5,4% en Allemagne, 13% en France, de 12,8% en Italie et 9,9% en Espagne. Le groupe Stellantis profite en priorité de cette hausse avec 172.268 voitures vendues (+12% et 19,5% de parts de marché), notamment grâce à un rebond de sa marque Citroën.
Le leader européen Volkswagen affiche aussi une progression par rapport à la base de comparaison basse de février 2023, avec 25,9% de parts de marché (228 886 unités, +9,8%). Le groupe Renault voit sa part de marché reculer à 10,4% (91 722 unités, +5,8%). Le groupe Toyota affiche quant à lui une nette progression (+16,8%) et revient à égalité avec Hyundai-Kia (+2,3%), à 7,8% de parts de marché.