Un démonstrateur hydrogène
Le bâtiment se veut « démonstrateur du vecteur hydrogène ». Pour cela, L’Agglomération va installer des panneaux photovoltaïques sur le bâtiment et créer un démonstrateur hydrogène stationnaire qui permettra de chauffer l’ensemble des trois futurs bâtiments. Le projet prévoit la couverture des toitures pour un taux d’autoconsommation de 49%. Le surplus de production électrique lors des périodes favorables sera utilisé pour la production d’hydrogène à raison de 2,0 tonnes par an, dont 95% sera utilisé pour les besoins électriques du bâtiment en période de sous-production photovoltaïque et 5% sera utilisé par les deux bornes véhicules électriques recharge lente sur place.
Le lieu a aussi vocation a devenir un lieu de débat, de discussion, de forum…Un espace d’exposition sera ouvert au public pour expliquer la manière dont fonctionne le bâtiment. Une zone sera aussi dédiée à la présentation en temps réel du fonctionnement du bâtiment et des flux d’énergie. Des partenariats sont envisagés avec le pavillon des sciences, la délégation régionale France Hydrogène, l’agence économique régionale, le pôle véhicule du futur… Le but : acculturer le public. Et mettre en place des formations courtes et qualifications dans le domaine de l’hydrogène, portée par l’université de Franche-Comté.
Une centre de formation pour le cyclisme de haut niveau
Le centre cycliste d’Étupes accompagne depuis 49 ans de jeunes espoirs dans la conjugaison de leurs études, avec la pratique du cyclisme de haut niveau. Accueillant des sportifs de plus en plus jeunes et venant de toute la France et de l’étranger, l’objectif est de les mettre dans de bonnes conditions pour leur permettre une pratique optimale du sport. Au total, ce sont 15 jeunes qui seront accueillis sur le site de l’ex-polyclinique dans des chambres individuelles.
Ce partenariat leur permettra d’être directement sur le campus, d’avoir des formations sport et santé sur place, d’être plus visible et facilement identifiable. En France, seulement trois autres centres existent et aucun ne propose cette proximité avec les universités et autres formations.
De la maroquinerie avec Frip’Vie
Une étude financée par la banque des territoires et l’Agglomération a « confirmé la nécessité de mettre en place une entité de production de petites séries cuir/maroquerie ». L’ex-polyclinique s’y prête parfaitement. Sur ce projet, l’association Frip’vie se porte volontaire pour créer un atelier destiné à porter un projet de formation qualifiante en maroquinerie.
Elle sera accompagnée par le lycée des Huisselets, ainsi que par le CFA-école Boudard pour les formations. Un encadrant maroquinier prototypiste sera embauché. Le but : créer un lieu de production de petites séries à partir des demandes d’entreprises locales et nationales.
Des logements étudiant et un lieu de vie dédié
Une trentaine de logements de 25 à 35 m2 vont être construits, uniquement dédiés aux étudiants et aux jeunes actifs dans l’une des parties du bâtiment. En parallèle, le campus accueillera le Crous, avec un bureau de la vie étudiante, des espaces pour les associations des étudiants de l’UTBM, un espace de 100 m2 pour accueillir les évènements, ainsi qu’une épicerie solidaire. Un hébergement d’urgence est aussi prévu à la réservation.
PMA a reçu la candidature de l’association Atelier Chantier d’Insertion « la Cafet » qui propose l’installation d’un lieu de convivialité et de petite restauration, ouvert en fin de journée du lundi au vendredi, accessible aux étudiants, chercheurs et salariés du Campus. La « Cafet » proposera une offre de snacking et se veut comme un lieu d’afterwork permettant à la communauté locale de prolonger la journée d’étude ou de travail de façon conviviale avant de quitter le campus.
Une offre de formation avec le Cnam
L’Agglomération a été lauréate en 2021 de l’appel à manifestation d’intérêt du Cnam « Au cœur des territoires », avec le projet de développer l’offre de formation de l’enseignement supérieur sur le bassin d’emploi de Montbéliard. Ils ont candidaté ensemble à l’appel à projets de la Caisse des Dépôts « Territoires d’industrie 4.0 : anticiper les compétences de demain » et ont été désignés lauréats. L’ambition de ce partenariat entre le Cnam et PMA est de pouvoir compléter l’offre de formation actuelle. Les formations déjà existantes et à venir se déroulent dans des établissements partenaires, mais le Cnam, pour renforcer sa présence locale, souhaite développer une antenne à Montbéliard (retrouvez le projet plus en détail ici).
Celle-ci permettra un accueil et une information du public tout en ayant un lieu dédié à la formation « classique ». L’Agglomération met d’ailleurs à disposition du Cnam, depuis la rentrée de septembre, des locaux situé au cœur du campus. Cela, le temps que l’ex polyclinique soit réhabilitée.
Un minimum de 6,5 millions d'euros pour les travaux
Le coût prévisionnel des travaux est estimé à 4 566 900 € hors taxe (HT) pour la partie PMA, 1 933 100 € HT pour la partie UTBM, soit un total de 6 500 000 € HT.
Au montant des travaux s’ajoutent les indemnités de concours, les honoraires de maîtrise d’œuvre, d’études de sol, de géomètre, de bureaux de contrôle technique et sécurité-protection-santé, d’assurance dommages-ouvrage, les provisions pour révision de prix ainsi que le mobilier et les équipements indissociables du bâtiment, portant le coût d’opération à 6 455 565 € HT pour la partie PMA ET 2 820 200 € HT pour la partie UTBM, soit un total de 9 275 765 € HT.
Le projet hydrogène fera l’objet d’un marché de conception réalisation exploitation indépendant du concours d’architecture et est estimé à 2 640 000 € HT. L’ensemble du projet fonctionnel, architectural, technique intégrant le démonstrateur hydrogène s’élève à 11 915 765 € HT.
