Paris 2024 a publié le cahier des charges des centres de préparation aux Jeux olympiques et paralympiques. Et l’a adressé à l’ensemble des collectivités. Ces centres doivent accueillir les délégations sportives pour se préparer à cet événement planétaire.
Paris 2024 a publié le cahier des charges des centres de préparation aux Jeux olympiques et paralympiques. Et l’a adressé à l’ensemble des collectivités. Ces centres doivent accueillir les délégations sportives souhaitant préparer cet événement planétaire. Et si le nord Franche-Comté se positionnait pour accueillir un tel centre ? C’est la proposition d’Éric Lançon.
Éric Lançon a d’abord soufflé l’idée à l’occasion du conseil communautaire de Pays de Montbéliard Agglomération, jeudi 11 juillet. Puis l’a détaillée lors du comité métropolitain du pôle métropolitain Nord-Franche-Comté du vendredi 12 juillet. Et si le nord Franche-Comté se positionnait comme un centre de préparation aux Jeux olympiques et paralympiques de 2024, organisés à Paris. Des centres qui servent à l’entraînement des délégations sportives, afin de se préparer à cet évènement. L’idée du conseiller municipal d’opposition de Montbéliard, candidat aux municipales en 2020, c’est surtout que ce dossier soit porté par le Pôle métropolitain. « Il y a beaucoup plus de cohérence, d’unité et de visibilité si nous le faisons à l’échelle du nord Franche-Comté », insiste Éric Lançon, également conseiller régional, délégué à la culture, aux sports et… à la préparation aux JO 2024. Il apprécie la « dynamique » que peut créer un tel événement. Et la vitrine qu’il octroie.
Présentation aux délégations en 2020
Le cahiers des charges de ces centres a été adressé aux collectivités au mois de juin. « Un centre de préparation devra être constitué au minimum d’une ou de plusieurs infrastructures d’entraînement sportif, d’une solution d’hébergement et de restauration, et d’un établissement médical, indique le cahier des charges, que s’est procuré Le Trois. Un centre de préparation présente une unité de lieu suffisamment restreinte pour permettre des déplacements limités entre les infrastructures composant le centre. » Éric Lançon insiste sur « les installations sportives de qualité » disponibles dans le nord Franche-Comté : l’Axone à Montbéliard, le Phare à Belfort, le stade Bonal à Montbéliard, les équipements d’athlétisme du stade Serzian à Belfort, l’étang du Malsaucy… Les exemples sont légion. Dans les quarante disciplines olympiques, Éric Lançon cible notamment l’athlétisme, le badminton, le basketball, le beach-volley, l’escrime, le football, le golf, le handball, le rugby à 7, le tennis, le vélo BMX ou encore le volleyball. On peut également penser à la natation, aux arts martiaux, voire au triathlon. Il remarque que le territoire est habitué à recevoir de grandes compétitions sportives (Euro féminin de handball en 2018, matchs officiels de l’équipe de France féminine de volley, trophée des champions de handball, championnat de France de judo…). Autant d’atouts en faveur d’une candidature commune pour séduire Paris 2024 puis les délégations.
La proposition d’Éric Lançon n’a souffert d’aucune remarque. Charles Demouge, le président du Pôle métropolitain, estime que « c’est très bien » si le nord Franche-Comté fait partie de ces centres de préparation. Le directeur du pôle métropolitain a reçu mandat de travailler avec l’élu de Montbéliard pour préparer cette candidature. Il faut la déposer avant le mois d’octobre. S’il est retenu par Paris 2024, chargé d’identifier et de proposer les centres aux délégations, le nord Franche-Comté sera inscrit dans un catalogue en ligne, qui permettra de mettre en relation délégations et centres de préparation. Ces centres seront présentés à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de 2020, à Tokyo (Japon). « Les centres de préparation, indique le cahier des charges, pourront donc être sollicités par les délégations internationales dès la fin d’année 2020, à la clôture des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, et jusqu’à l’été 2024. »