Le mouvement Unapei milite quotidiennement pour une société solidaire et inclusive. Dans le cadre de la pandémie, il lance un cri d’alerte sur la situation délicate des personnes handicapées, des familles et des professionnels du secteur médico-social. Et lance un appel aux dons pour constituer un fonds d’urgence.
Le mouvement Unapei milite quotidiennement pour une société solidaire et inclusive. Dans le cadre de la pandémie, il lance un cri d’alerte sur la situation délicate des personnes handicapées, des familles et des professionnels du secteur médico-social. Et lance un appel aux dons pour constituer un fonds d’urgence.
« Le mouvement Unapei unit ses forces pour faire face à la situation dramatique subie par les personnes handicapées, les familles et les professionnels du secteur médico-social », interpelle le mouvement dans un appel aux dons, relayé sur les réseaux sociaux. « Les personnes handicapées, déjà vulnérables avant cette crise sanitaire, ne sont aujourd’hui pas considérées comme prioritaires. Les professionnels du secteur médico-social se mobilisent dans l’ombre alors même qu’ils font face à un véritable manque de moyens », poursuit le communiqué. Ce mouvement englobe aujourd’hui 900 000 personnes actrices de solidarité, dont 200 000 personnes en situation de handicap, accompagnées, mais aussi 94 000 professionnels ou encore 72 000 bénévoles. Le réseau regroupe 550 associations en France, représentant 55 000 familles. Il a créé en ligne une cagnotte et appelle aux dons pour consolider un fonds d’urgence. Dans le nord Franche-Comté, ce mouvement est notamment représenté par les Adapei du Doubs et du Territoire de Belfort.
Trois priorités
« Face aux cas de contamination et aux décès qui augmentent chaque jour, nous devons agir tous ensemble et nous avons besoin de vous », lance le mouvement. Il faut fournir du matériel de protection adapté aux professionnels du médico-social, notamment des masques, du gel hydroalcoolique, des blouses et sur-blouses. Le mouvement veut aussi « aider les personnes handicapées et les familles qui vivent des situations dramatiques », poursuit le communiqué. Le mouvement veut renforcer les dispositifs de soutien, favoriser la communication en déployant des solutions numériques, anticiper des solutions de répit pour les familles et accompagner le deuil.
Enfin, le mouvement veut soutenir les travailleurs sociaux, soignants et bénévoles mobilisés. « Les établissements accompagnant des personnes handicapées sont loin d’être épargnés par le Covid-19. Le nombre de cas ne cesse d’augmenter et les décès également. N’étant pas prioritaires, les personnes handicapées ne sont pas acceptées dans les structures hospitalières et les professionnels sont dans l’obligation de s’improviser professionnels de soins palliatifs, avec peu de support des équipes mobiles à distance », écrit l’Unapei. Cette dernière souhaite créer, avec les dons, une cellule psychologique pour venir en soutien aux professionnels, après la crise. Des professionnels qui doivent « gérer l’ingérable bien au-delà de leur métier d’accompagnant ».
Et le communiqué de l’Unapei de conclure : « Nous refusons qu’ils soient abandonnés parce qu’ils sont plus vulnérables. Aidez-nous ! »