Habituellement disputée sur 67 km entre Lamoura et Mouthe, La Transju’ a dû revoir son tracé en raison du manque de neige. L’organisation a opté pour une boucle de 13,3 km (avec 220 m de dénivelé positif), à répéter jusqu’à trois fois. Les mauvaises conditions d’enneigement sur certains secteurs, notamment entre les massifs, consécutives au redoux de la fin du mois de janvier, n’ont pu permettre d’organiser l’épreuve sur son parcours originel. « Mettre en place une piste linéaire de 67 km était autrefois difficile, mais c’est aujourd’hui devenu un véritable défi, explique pierre-Albert Vandel, président de Trans’Organisation. Il faut que tout soit réuni. L’équation devient de plus en plus complexe. » Insoluble l’an dernier, l’équation a cette année pu être résolue.
Ce parcours, intégralement situé autour de la Darbella, garantit aux skieurs une neige de qualité grâce aux aménagements réalisés ces derniers jours. L’accès au site des départs et arrivées sera uniquement possible en navette gratuite ou à pied, afin de limiter l’impact environnemental et de fluidifier la circulation.
« Le parcours bénéficie actuellement d’un bon enneigement », rassure Marie-Pierre Guilbaud, directrice des épreuves, victorieuse à quatre reprises de La Transju’ (1989, 1991, 1994 et 1995). Nous avons fait le maximum en fonction de l’enneigement et des contraintes environnementales. Nous sommes heureux d’avoir réussi à conserver nos 4 000 participants. Ces derniers jours, nous avons même eu des nouveaux inscrits qui nous ont dit »on vient par solidarité et peu importe le parcours’’, détaille-t-elle dans un communiqué.
Les inscrits de cette édition bénéficieront d’une remise de 25 % pour La Transju’ 2026, en guise de remerciement pour leur engagement malgré les conditions particulières.
Un plateau relevé pour une compétition disputée
Le programme du samedi, journée consacrée aux épreuves en style classique, reste inchangé. En revanche, pour le confort des coureurs, les départs du dimanche (courses en skating) seront étalés, avec un premier départ pour la Trasnjurassienne 40 km à 8h30, un deuxième à 10 heures, puis des départs donnés jusqu’à 12 heures. Enfin l’après-midi, les participants de la skating 25km partiront à 14h30 et la rando skating 25 km à 15h00. Cette organisation garantira aux participants de pouvoir skier dans de bonnes conditions en évitant les bouchons sur les pistes.
Épreuve majeure du circuit international Worldloppet et quatrième manche du Marathon Ski Tour, La Transju’ attire chaque année des skieurs de haut niveau. En style classique, Simon Vuillet et Nathan Jouannon figurent parmi les favoris, tandis que la Tchèque Karolina Bicova et la Française Hanna Fine joueront les premières places chez les femmes.
En skating, Victor Lovera, en grande forme sur le circuit Coupe du monde, pourrait briller sur un format de 40 km qui lui convient. Il aura face à lui des concurrents de taille comme Arnaud Chautemps ou Renaud Jay. Côté féminin, Coralie Bentz tentera de conserver son titre, mais elle devra se méfier d’Émilie Bulle et de Maëlle Veyre, en pleine ascension.
Le programme des courses
Samedi 8 février (style classique) :
- 9h00 : 40 km (3 boucles)
- 13h00 : 26 km (2 boucles)
- 13h30 : Rando Classic (1 boucle)
Dimanche 9 février (style skating) :
- 8h30 : 40 km (3 boucles) – deuxième départ à 10h00 puis départs étalés jusqu’à 12h00
- 14h30 : 25 km (2 boucles)
- 15h00 : Rando skating (1 boucle)
