Vendredi 13 août, les forces de l’ordre se sont mobilisées sous la direction du capitaine de police Philippe Baumgartner pour lutter contre les rodéos urbains motorisés et mener des opérations de prévention et de contrôle dans le secteur de l’Arsot, à Offemont.
Vendredi 13 août, les forces de l’ordre se sont mobilisées sous la direction du capitaine de police Philippe Baumgartner pour lutter contre les rodéos urbains motorisés. Les policiers nationaux et municipaux ont mené des opérations de prévention et de contrôle dans le secteur des Résidences et de l’Arsot, à Offemont.
Dans le Territoire de Belfort, de nombreuses zones sont concernées par des rodéos urbains. Des cyclomoteurs, motos de cross et quads s’emparent des routes, mais aussi et surtout des pistes cyclables, terrains vagues, forêts. La police nationale et la police municipale mènent des opérations de contrôle durant toute la période printanière et estivale pour lutter contre ces phénomènes de rodéos. Les policiers nationaux ont patrouillé ce vendredi 13 août dans différents quartiers : l’Arsot à Offemont, les Résidences à Belfort. Pendant ce temps, les policiers municipaux ont tenu une embuscade près du Champ de Mars.
« Insécuriser les délinquants »
« Le but est de multiplier les opérations : autant quand il fait beau que quand il pleut. La nuit, le matin, l’après-midi, pour que les concernés ne s’habituent pas à ce qu’on vienne à un moment précis », explique Christophe Duverne, directeur de cabinet du préfet du Territoire de Belfort. En effet, la période est propice aux rodéos. Certains quartiers y sont particulièrement sujets, comme le quartier de l’Arsot à Offemont. Pour dissuader les deux-roues et quad, la mairie a placé des gros rochers sur la piste cyclable pour tenter de limiter les rodéos (ce qui pose de vrais problèmes pour les cyclistes). Mais ce n’est pas toujours suffisant. « Le problème, c’est que même avec des pierres ou en menant des dispositifs, on a l’impression de simplement déplacer le problème. Ils vont toujours plus loin dans la forêt et détruisent tout sur leur passage », regrette un officier de la brigade anticriminalité.
Des opérations difficiles
Le dispositif mis en place par la police nationale a pour but de sécuriser les parcs, les lieux de vie où les rodéos peuvent se dérouler. Vendredi après-midi, 14 h 30, calme plat. Il fait peut-être trop chaud, il est peut-être trop tôt. Aussi, dans certains quartiers, comme aux Résidences, où la police nationale passe aux alentours de 15 h 40, le mot est vite donné. Une jeune femme, au passage piéton, fait un signe à un groupe de cinq individus assis plus loin. « Ils se donnent le mot de notre venue, on ne verra plus personne sur les routes », explique l’officier. « Le problème, c’est qu’il faut attraper les délinquants sans faire courir de risques aux piétons, aux enfants qui peuvent se retrouver en travers », explique Christophe Duverne, directeur de cabinet du préfet du Territoire. « Aussi, si la personne en fuite a un accident, il en va de notre responsabilité. On doit être très vigilants », ajoute un officier de la brigade anticriminalité. Ce dispositif relève plus de la dissuasion que de la verbalisation. Sur les deux heures et demi d’intervention, seul un deux-roues a été verbalisé pour défaut d’assurance.