(AFP)
“Le feu est maîtrisé complètement, il n’y a plus de flammes, les pompiers sont en train de vérifier qu’il n’y a pas de foyer qui reste, ou un risque de redémarrage”, a expliqué à l’AFP le maire de la commune, Jean-François Demarchi. Il a précisé qu’aucune habitation n’avait été menacée.
“On a eu de la chance parce que c’est une période de l’année où on a eu de grosses pluies pendant quelques temps, mais il faut qu’on soit très prudent à partir de l’été. Ca serait arrivé en juillet, ça aurait été autre chose”, a-t-il complété. Il a estimé que le “vent chaud” avait contribué à “propager le feu rapidement”, et que les températures élevées du week-end avaient pu “sécher rapidement” la végétation du massif forestier.
Le maire a annoncé le dépôt d’une plainte, “afin de déclencher une enquête, à la fois de la gendarmerie et des pompiers et voir comment le feu est parti”. Sur l’hypothèse d’un incendie volontaire, Jean-François Demarchi a dit “s’interroger”. “Mais on n’a pas d’élément probant indiquant que le feu a été volontaire”, a-t-il ajouté. Selon la préfecture, 90 pompiers ont été mobilisés, dont 18 arrivant en renfort depuis le département voisin de l’Ain, ainsi que 19 gendarmes.
Elle a rappelé les messages de prévention, notamment les risques liés aux mégots de cigarettes. Des températures quasi estivales ont été enregistrées au cours du week-end dans le Jura, où Météo France prévoit encore 27 °C pour l’après-midi de dimanche. Au cours de l’été 2022, quatre incendies avaient ravagé plus de 1.000 hectares dans le Jura, un département qui jusque-là était davantage épargné par les feux que d’autres territoires du sud de la France.