Un agent d’entretien de 60 ans a été mis en examen pour “homicide volontaire” et placé en détention provisoire jeudi soir pour avoir roué de coups sa voisine de 72 ans qui est décédée
(AFP)
Un agent d’entretien de 60 ans a été mis en examen pour “homicide volontaire” et placé en détention provisoire jeudi soir pour avoir roué de coups sa voisine de 72 ans qui est décédée
La vieille dame a été retrouvée morte mardi à son domicile d’Héricourt(Haute-Saône) par son gendre. Elle était défigurée, le visage recouvert par un blouson, a précisé lors d’une conférence de presse le procureur du pôle criminel de Besançon Etienne Manteaux, en charge du dossier.
L’autopsie a révélé qu’elle avait été rouée de coups, notamment sur le visage, ce qui a entraîné sa mort : son corps présentait de nombreux hématomes, des traces de strangulation et des fractures au niveau du crâne et des vertèbres, selon le parquet.
Les policiers du commissariat d’Héricourt-Montbéliard ont rapidement “gelé” la scène de crime pour préserver les éléments matériels avant l’arrivée des enquêteurs de la police judiciaire de Besançon. Des traces de sang ont été trouvées au niveau de la porte de son voisin, ainsi que sur sa chaussette, a souligné M. Manteaux.
L’homme, qui avait lié de très bonnes relations avec la septuagénaire avant que celles-ci ne se dégradent récemment, a spontanément déclaré à un médecin qui l’examinait en garde à vue qu’il avait “vu rouge” et “tabassé quelqu’un”, selon le procureur. Mais devant les enquêteurs, il a contesté avoir tué la victime, reconnaissant néanmoins être entré chez sa voisine, morte, avant de retourner chez lui sans prévenir les secours, a ajouté le procureur.
Cet homme qui souffre d’alcoolisme est par ailleurs en attente de son procès pour avoir, en 2017, “donné six coups de couteau à une personne qui se trouvait au pied de son immeuble, suite à une dispute”, a également indiqué le procureur. Le juge des libertés et de la détention décidera mardi de de son éventuel maintien en détention.