(AFP)
Plus d’un demi-siècle après les premiers meurtres, de nombreux doutes subsistent encore concernant l’identité du ou des meurtriers, nommé “le monstre de Florence”. Une personne qui n’a jamais été retrouvée.
Ce cold-case italien, vieux de presque 40 ans, a été relancé par la récente découverte d’un expert italien. Il a récemment examiné des traces d’ADN sur une balle de carabine retrouvée en 2015 dans le coussin de deux Français, Nadine Mauriot et Jean-Michel Kraveichvili (un Audincourtois), abattus dans leur tente de camping en Toscane en 1985. Or le même ADN que celui trouvé sur la balle avait été prélevé dans le meurtre de deux jeunes Allemands en 1983 et d’un couple d’Italiens, en 1984.
“J’attends le feu vert du frère et de la soeur de Jean-Michel, l’idée c’est de demander l’exhumation (de son corps, ndlr) en France”, à Audincourt, où il a été enterré, a déclaré l’avocat italien de la famille, Vieri Adriani, cité mardi par le quotidien La Repubblica.
Le plan est d’exhumer le corps “en présence de notre consultant qui a identifié la trace d’ADN inconnue, avec la participation d’un généticien, en filmant toutes les opérations pour garantir une approche scientifique”, ajoute l’avocat. Pour ce faire, il a appelé à recueillir des dons, “l’objectif étant d’arriver à 7.000-8.000 euros” pour couvrir les frais.
Le ou les “monstre(s) de Florence” ont terrorisé le chef-lieu de la Toscane et sa campagne entre 1974 et 1985 en assassinant 14 personnes, dont six couples, la plupart dans leurs voitures, pendant ou juste après un rapport sexuel. Un autre double meurtre, commis en 1968, est parfois également associé au tueur par les médias italiens.