Pour la première fois depuis le début de la pandémie, le taux d’incidence est en-dessous du seuil de vigilance dans le Territoire de Belfort. Mais la vaccination a chuté brutalement, comme dans l’ensemble de la région.
Pour la première fois depuis le début de la pandémie, le taux d’incidence est en-dessous du seuil de vigilance dans le Territoire de Belfort. Mais la vaccination a chuté brutalement, comme dans l’ensemble de la région.
Le préfet du Territoire de Belfort s’en est réjoui vendredi lors d’une rencontre avec la presse : pour la première fois depuis mars 2020, le taux de positivité est passé en dessous des 10 cas pour 100 000 habitants dans le départements. Un vrai soulagement.
En revanche, la vaccination a connu un coup d’arrêt subit voici trois semaines : les personnes qui ne se vaccinent pas sont soit hostiles au vaccin, soit se sentent non concernées, que ce soit en raison de leur âge ou en raison, justement de l’amélioration de la situation épidémique. Le taux de vaccination est cependant pour les plus de 65 ans de 87,21 % et de 74,73%. Pour les plus de 18 ans, il est respectivement de 61,39% et 41,68%. Pour l’ensemble de la population, les chiffres sont de 49% et 30% pour le Territoire de Belfort.
Pour l’instant, le variant Delta n’a pas été détecté dans le Territoire de Belfort, mais il est déjà présent en Haute-Saône, dans le Doubs et le Jura. Raison pour laquelle “à la veille des congés d’été, l’ARS appelle les hésitants à franchir le pas de la vaccination. Leur mobilisation est déterminante pour tenir éloigné le risque d’une reprise épidémique”, insiste-elle dans son communiqué hebdomadaire de ce vendredi 2 juillet. “La part de cette mutation a plus que doublé en une semaine dans la région, pour s’établir autour de 34% des tests positifs, atteignant même jusqu’à 68% dans le Jura”, explique l’ARS, qui redoute une quatrième vague.
Et l’ARS confirme la baisse des vaccinations : “Sur 105 000 doses allouées aux centres des 8 départements cette semaine, seules 45 000 ont trouvé preneurs, c’est dire si la marge de progression est forte !” alerte l’ARS.