Les données épidémiologiques continuent de se dégrader. Elles continueront avant de voir les premiers effets du re-confinement acté ce mercredi par le président de la République, d’ici une quinzaine de jours. L’agence régionale de santé demande aux hôpitaux d’activer le niveau 3 des plans de mobilisation.
Les données épidémiologiques continuent à se dégrader. Elles continueront à le faire avant de voir les premiers effets du re-confinement acté ce mercredi par le président de la République, d’ici une quinzaine de jours. L’agence régionale de santé demande aux hôpitaux d’activer le niveau 3 des plans de mobilisation.
L’agence régionale de santé (ARS) Bourgogne-Franche-Comté demande à tous les établissements hospitaliers d’activer « le niveau 3 des plans de mobilisation des capacités hospitalières », indique-t-elle dans un communiqué. C’est l’échelon le plus haut. « La situation épidémiologique continue à s’aggraver considérablement dans la région », justifie l’ARS. Mardi, le Jura et la Saône-et-Loire avaient été invités à déclencher ce niveau de mobilisation. Ce jeudi, c’est l’ensemble de la région.
Déprogrammations
« Par conséquent, il est demandé à l’ensemble des établissements de la région de procéder à la déprogrammation des activités de soins programmées tant en médecine qu’en chirurgie, à l’exception des prises en charge urgentes et de celles dont la déprogrammation exposerait les patients concernés à une perte de chance, afin de redéployer les ressources humaines et capacitaires ainsi libérées vers la prise en charge de l’afflux de patients COVID, dans l’établissement ou dans d’autres établissements dans le cadre des coopérations territoriales », indique le communiqué.
« Le taux d’incidence poursuit sa hausse y compris chez les personnes de plus de 65 ans. Les établissements de santé sont donc d’ores et déjà̀ confrontés à une augmentation importante du nombre de patients dans les services de médecine comme de réanimation. Cette augmentation est mécaniquement appelée à s’accentuer encore dans les 15 jours qui viennent », prévient l’agence régionale de santé. L’ARS espère que ces déprogrammations puissent fournir leurs effets dès le mercredi 4 novembre. Mardi, 64 places en unité conventionnelle étaient ouvertes à l’hôpital Nord-Franche-Comté. 96 places étaient déjà prévues pour la fin de semaine.