Le reflux de l’épidémie se poursuit dans la région, constate l’ARS dans son communiqué hebdomadaire. Mais l’agence s’inquiète de l’arrivée du « variant delta » et renouvelle son appel à la vaccination. Voici les trois points à retenir du bilan de ce 18 juin de l’ARS.
Le reflux de l’épidémie se poursuit dans la région, constate l’ARS dans son communiqué hebdomadaire. Mais l’agence s’inquiète de l’arrivée du « variant delta » et renouvelle son appel à la vaccination. Voici les trois points à retenir du bilan de ce 18 juin de l’ARS.
En dessous du seuil d'alerte
Si la circulation du virus est repassée en dessous du seuil d’alerte en Bourgogne-Franche-Comté, la
mutation portée notamment par le variant dit delta (L452R), a été identifiée au moins une fois dans 5 des 8 départements, relève l’ARS de Bourgogne-Franche-Comté dans son bulletin de ce vendredi 18 juin : la Côte-d’Or, le Doubs, le Jura, la Haute-Saône et la Saône-et-Loire.
Chaque situation repérée fait l’objet d’un contact-tracing renforcé pour casser les chaînes de transmission potentielles d’un variant à forte contagiosité et désormais très majoritaire en Grande-Bretagne, où il est responsable d’un rebond de l’épidémie.
Dans ce contexte, l’ARS Bourgogne-Franche-Comté renouvelle son message appelant l’ensemble de la population à se faire vacciner pour se protéger à titre personnel, à l’échelle de son cercle familial, ou amical, et contribuer ainsi à la progression de l’immunité collective.
Plus de 2500 ados déjà vaccinés
Plus de deux millions d’injections ont été enregistrées en Bourgogne-Franche-Comté, où la vaccination est dynamique et la couverture par tranches d’âges progresse, se réjouit l’ARS dans son bilan hebdomadaire. L’engouement des adolescents est remarquable, se réjouit-elle : plus de 1 200 ont franchi la porte d’un centre de vaccination dès le 15 juin, date de l’ouverture de la vaccination aux 12-18 ans. Ils étaient plus de 2 500 le 16 juin. Les jeunes ont bien compris l’intérêt de la vaccination pour profiter de l’été en toute sécurité. Pour faciliter la vaccination à la veille des congés, le délai entre les deux injections d’un vaccin à ARN messager peut désormais être compris entre 3 et 7 semaines. Si le rendez-vous pris en ligne pour la deuxième injection ne convenait pas pour cause de départ en vacances, il sera possible de le déplacer lors du premier passage en centre, pour qu’il soit fixé sur un temps compatible avec son organisation personnelle. Cette grande souplesse doit permettre de ne pas avoir besoin de recourir à des vaccinations dans 2 centres différents, qui peut néanmoins s’envisager au cas par cas.
De nombreux rendez-vous restent disponibles dans tous les départements la semaine prochaine : plus de 3 000 dans le Jura, en Saône et-Loire, dans l’Yonne, près de 4 000 en Haute-Saône, plus de 6 000 en Côte-d’Or, de 10 000 dans le Doubs, au-delà de 5 000 dans le Territoire de Belfort, un peu d’un millier dans la Nièvre.
Moins de 500 patients hospitalisés
S’agissant de la circulation épidémique, l’ARS indique que tous les départements affichent une incidence en population générale et des taux de positivité des tests inférieurs aux seuils d’alerte. La situation de la Côte-d’Or s’est normalisée. A l’hôpital, la pression est également retombée avec moins de 500 patients pris en charge dans les établissements de santé de la région, dont 50 en soins critiques. Depuis mars 2020, l’épidémie a entraîné 4 817 décès en établissements de santé ; 2 295 décès en
établissements médico-sociaux.